mardi 17 mai 2011

Merci ma Zeta




Desiderio: église


Aux yeux de M.

Le Temple

Quand bien même j' aurais épuisé tes spectacles,
Et insidieusement forcé ton mausolée,
Même si, un par un, dénudés,isolés,
J' effeuillais les secrets de ton noir tabernacle;

Tu resterais le temple aux parois de cristal,
Lumineux et voilé où vient se recueillir,
Dans un calice d' or l' éternel souvenir,
Qui sent l' herbe mouillée et le bois de santal;

Toutes mes illusions y bercent rassurées,
Comme des nouveaux -nés bien des espoirs douceâtres,
Même la dérision aux masques de théâtre,
Décelée dès le seuil, tombe, dénaturée.

Plus sombre et plus brillant qu' un choeur de cathédrale,
Tu as dans tes trésors et l' ambre et l' or bruni;
Tes étranges lueurs, reflets de l' infini
Y gardent mon fantôme captif de l' opale.

Janvier 1987

Quand je suis entrée au couvent j' ai voulu sacrifier mes poèmes et les ai détruits, ceux écrits entre seize et vingt ans, et mon amie a gardé les manuscrits, qu elle vient de me renvoyer depuis la nuit des temps, lambeaux de jeunesse, ma Zeta, comment as tu pu conserver cela dans tes pérégrinations?
J' ignore qui est M., homme, femme, idée, archange, t' en souviens tu?



Cette vidéo qui m' est envoyée par mon ami Maxence me plaît beaucoup pour la force de sa démesure, en effet , elle est la parfaite illustration de mes réminiscences.Merci!

102 commentaires:

  1. Je voudrais pour une fois être le premier à laisser un message ici...Venir me recueillir et déposer tous les soleils, demander à toutes les musiques de venir enchanter cet endroit, inciter la Lumière à venir iriser cette Cathédrale, faire vibrer toutes les orgues et s'élever toutes les voix..Faire claquer tous les vitraux malsains et voler en éclat les ombres malfaisantes pour y faire entrer d'autres Soleils...Faire PLace Belle au Souffle puissant et inaltérable de l'inspiration sincère et vraie...Sans attendre, contempler les vraies merveilles, celles qui vous donnent des ailes plutôt qu'elles ne vous noient, pointer le bonheur, l'élévation, la sagesse et in fine l'épanouissement...L'accomplissement...

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  2. Elle dort depuis plus de vingt ans, il en faudra du souffle!

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  3. Comme je suis émue! Je pensais, en t'envoyant ces poêmes, qu'il t'en manquerait peut-être un. Un vrai trésor de talent, la maturité si précoce qui s'en dégage m'impressionne bien plus maintenant.
    Existe-t-il plus grand bonheur que de la partager? Très affectueusement, merci.

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  4. C. même en rêve , une a mie comme toi est inconcevable.

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  5. Je voudrais venir en prince déposer toutes les beautés, commander a toutes les muses, à tous les ciels rassurants, demander à toute empathie de venir se pencher ici, là maintenant, sans que mes dires soient dénigrés, sans que mes rêves soient salis, mes paroles détournées...J'en appelle à toutes les immensités de venir parer mes paroles de l'éclat de la bienveillance...

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  6. Tu peux remercier ta Zeta ! Un présent inestimable qu'elle te fait, et sans que tu le saches, tu t'envoyais de ta main un cadeau dans le futur...Quel talent déjà !
    Entrée au couvent ? C'est une image pieuse ou une vocation primale ?
    Heureux de avoir rencontré novice, ce M est un chanceux, ce devait être un pirate !
    Besos Isabelle ♥

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  7. Beau sire, rien ne saurait vous atteindre, on ne peut corrompre que ce qui est de même essence, votre ennemi est à votre hauteur ou il ne vous atteint pas, jadis, je fus invulnérable comme vous l'êtes.

    Isabelle

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  8. Jack, ce n' est pas une vue de l' esprit,j' ai réellement été une dominicaine enseignante, pas loin de chez toi d'ailleurs, je brodais et chantais le grégorien, qui l' eût cru? M' en feras tu un récit blasphématoire?

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  9. Je te renvoie La révérence...

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  10. Je ne suis pas étonné de ta trajectoire, les chemins qu'on emprunte nous nourrissent et ta personnalité riche en est le fruit...
    Une belle histoire oui, j'ai d'ailleurs déjà croisé& quelques nonnes dans ma jeunesse de pirate, tu donnes envie de m'y replonger !

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  11. Grand condor, je suis votre servante, monseigneur!

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  12. Bravo Jack, te voilà sur la route de la conversion!

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  13. Quelle aspiration, coeur de cathédrale qui s'échante en son âme, vous êtes cette merveilleuse amie pour vous même!

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  14. Sois Libre comme l'Air, la Terre, le Feu et l'Eau...Sois Belle en ton Ame et ton Corps, Sois Libre, Belle et Forte, Sois Lumière, Bonté Magnificence, Sois toi Même , Libre et fière...En toute circonstance...(Malgré TOUT) Tu n'es la servante de quiconque... Tu es toi et c'est déjà splendide...

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  15. J'aurais volontiers payé pour te voir broder et chanter du gréporien. Et tu faisais ça simultanément? Ça ne m'étonnerait pas, un personnalité aussi talentueuse aime les défis.
    Bisous, mon amie.

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  16. La seule cathédrale, que j'ai visitée dans toute ma vie est celle de Beauvais, avec sa grande horloge. Mais cela fait longtemps et j'en garde un souvenir nostalgique.Ce beau poème, écrit par Orfeenix dans sa prime jeunesse, gardé comme une relique par sa chère amie Pas Zeta et envoyé à sa Muse inspiratrice, aprés tant d'années, est encore plus beau et me fait remonter à mes beaux souvenirs de la visite d'une cathédrale, décrite cette fois avec poèsie. Merci, pour votre Belle et Tendre Amitié.

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  17. Quelle chance d'avoir retrouvé ces écrits !!! c'est un joli cadeau....J'en ai retrouvé un à toi aussi qui date d'il y a un petit moment , il faudra que je te le renvoie...bizzz

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  18. Sais-tu orfeenix, qu'en langage dialectal algerien: si on ajoute un "L" à "Ma Zeta" et qu'il devienne "Ma Zetla", le sens serait: Mon Ivresse!: Ma Zetla!
    Alors, si tu composais un poème...?

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  19. Surréaliste.. je dis bien surréaliste... mais permanence et cohérence !

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  20. Brigitte, je l' étais à vingt ans en tout cas!

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  21. Anonyme condor, ces " ordres" gratifiants m' enluminent, il est certaines autorités auxquelles on n' a pas paspeur de se soumettre, mais rassure toi, c' était une formule archaïque pour te dire: monsieur, je suis votre obligée!

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  22. Malzeta, ( merci Bizak),Oui, j' ai gardé une bannière de Saint Dominique ( sans allusions à l' actualité) qui m' est fort utile(!) mais ma voix séraphique se prête plus facilement désormais au Méphisto de Faust!

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  23. Bizak, notre belle et tendre amitié vient d' en prendre un sacré coup: une seule cathédrale? Quel genre de barbare êtes -vous? :-)

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  24. Renica, s' il est en honneur de la peintre aux fenêtres fermées je le mettrai en ligne!
    Tu as vu? La fenêtre est ouverte et tu goûtes à l' espace infini, je suis si heureuse pour toi!

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  25. Bizak, tu penses bien que mon amie d' enfance a eu son poème, il est en ligne sur ce blog, le voilà pour toi:

    La nature amplement prodigua ses largesses,
    Sur ton berceau les fées longtemps se sont penchées,
    Laissant leur grâce ailée mouvoir ton déhanché,
    Gitane qui n' agis pourtant qu' avec sagesse!

    Nouvelle Esmeralda éclipsant les Phoebus,
    Ton regard lumineux fait rougir bien des astres,
    Mais il darde, amusé, dédaigneux des désastres,
    L' inextinguible feu d' un mystérieux rébus;

    Beau fauve, il n' est pas né, celui qui domptera
    Le souple mouvement de tes danses félines,
    Qu' il ose à ton balcon sa chanson cristalline,
    Sa douce sérénade en vain te tentera;

    Il est un seul secret profond comme la tombe
    Pour lequel ta main fine enfin pourrait vibrer,
    Pour lequel l' aube et l' ombre enfin équilibrées
    Pourraient ressusciter la lueur qui succombe,

    La lueur de l' espoir.Quel est donc ce secret?
    Tu cherches l' alchimie des beautés bicéphales,
    Rêves manichéens, pierres philosophales...
    Ne le savais- tu pas? C' est en toi qu' ils se créent!

    Je t' en ferai peut être un quand tu visiteras les cathédrales! :-)

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  26. Je confirme Frédérique, chez toi la terre est bleue comme une orange!

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  27. Tu comprends ce que je ne dis pas mais essaie de montrer. Je comprends aussi ce que tu tais.

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  28. Frédérique, tu n' essaies pas de montrer, tu réussis à me faire vibrer au chant du monde,et je confirme qu' en effet, tu as le bon décodeur en ce qui me concerne, je t' apprécie vraiment.

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  29. Magnifique poème,orfeenix! Tu me fais trop d'honneur avec ce cadeau enivrant de ton amie Pas Zeta dont j'ai fait une visite à son blog ou j'ai trouvé son livre préféré qui est, aussi, un de mes livres préférés de Stéphane Hessel.
    Malgré que je ne suis pas trop croyant sur les bords, je suis tenté de vous dire à toi et à Pas zetla: que Dieu vous garde!
    Pour les cathédrales, ce n'est pas l'envie qui me manque pour les visiter, mais je te promets que je vais m'y mettre,et tu me feras un poème comme promis!
    Je termine en vous dediant à toi et ta tendre amie ces deux strophes: Il est l'heure de s'énivrer! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du temps, enivrez vous;Enivrez-vous sans cesse! De vin de poèsie ou de vertu, à votre guise.De Baudelaire (ai-je besoin de le dire?)

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  30. Merci Bizac, on va suivre ton conseil,en ce qui me concerne, la vertu peut attendre.

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  31. A ta guise alors! De vin et de poèsie seulement!

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  32. Même pas vexée! T' es pas couché, toi? tu seras privé de goûter!

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  33. Je n'avais pas d'intention de vexer, Orfee. C'est un très joli poème.

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  34. Tout va bien mon petit frère,c' était du mauvais humour sur notre pseudo querelle jeune vieux,tu sais bien que j' adore nos blagues de potache et que je n' ignore pas l ' étendue de ta vraie culture! Hého, il te faut le mode d' emploi maintenant? Il n' y aura jamais de quiproquo avec toi!

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  35. Heureusement que ma Grande Sœur veille sur ma conduite sans voile... Purée, j'aurais bien mangé mon BN au chocolat quand même, menfin bon...

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  36. Ce n' est pas recommandé après un cognac:-)

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  37. De toute façon , je suis trop jeune pour l'alcool, je le crache par la fenêtre direct...

    (désolé pour les amis poètes qui lisent ces commentaires inspirés... Sinon, cliquez sur mon nom pour de la "vraie" poésie...)

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  38. Allons donc, utilise mon site pour ta promotion gratuite maintenant, ah ces jeunes!
    Et puis pense aux passants, les serpillères c' est pas pour les chiens!

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  39. Bonjour from the sea of Ireland and Sotland.
    Gros poutous :-)

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  40. Or-fée-nix, la douce fée, j'ai parcouru virtuellement, la plupart des cathédrales en France, en Belgique et j'ai même visité celles construites avec l'art gothique, en Angleterre. C'est un monde vaste que ces cathédrales. Mais comme tu as promis, j'attends, mon poème ,même virtuellement, à moins que Ma Zeta t'en déniche un autre que tu déja écrit dans ton enfance et qu'elle a gardé jalousement pour des moments comme...

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  41. Hello, me, what a lucky man, take all these beauties in your eyes and so we 'll share it with you when you come back!Kisses sweet traveller!

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  42. Bizac, tout d' abord pardon pour ma bêtise, j' ignorais que tu n' habitais pas en France, sinon je n' aurais pas stupidement ironisé, moi aussi j' ai visité virtuellement ton beau pays, et j' attends que la muse orientale vienne m' en raconter un peu plus sur toi pour peindre plus qu' une couleur locale.Vespérales salutations!

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  43. Tu n'as rien à te faire pardonner orfeenix, puisque tu m'as permis d'affermir ma curiosité sur ces fabuleux ouvrages qui m'ont subjugués et dont au contraire, je t'en remercie!

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  44. Bizak, j' aimais bien ne pas connaître ton raffinement, je ne vais plus oser faire d' humour à ras des pâquerettes!

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  45. J'ai tout envoyé, juré et vérifié!
    Nous fêterons ça dans des torrents de vin, au diable la fonction hépathique.
    Bizak, le livre de Hessel est un électrochoc contre l'apathie ambiante.

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  46. Ma Zeta, merci pour ces mémoires d'outre tombe , on se contentera d' un chateau Margaux à défaut de Chateaubriand

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  47. Orfeenix et Ma Zeta, en suplément du chateau Margot, il parait qu'il y'a une bière de renom et de nom: "Fin de Monde",fabriquée au Quebec, et qui est drôlement explosif! Alors, allons-y pour la fête et vivement Ma Zetla, mon ivresse!et c'est là, orfeenix mon raffinement. Quant à la fonction hépathique: mon foie, connais pas!

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  48. .......................................................................................................................................................................................................................................................................

    le vide, avec de la chantilly dessus

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  49. Bizac, la fête jusqu' à la fin du monde, ça me va!
    Anonyme, je ne sais que répondre vu que mes anonymes vont du parasite à l' aristocrate, il serait bon de laisser un modeste indice pour que je puisse soit me lécher les babines avec ta Chantilly ( joli chateau, joli musée équestre) soit t' envoyer te noyer dedans sans bouée de sauvetage:-)

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  50. Les anonymes aiment écrire dans l'anonymat! Peut être, ne veulent-ils ou ne peuvent-ils pas assumer, de crainte...de crainte de reprendre leur chantilly!

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  51. Reste à savoir qui sera la cerise sur le gâteau! très gastronomiques les commentaires, ne serions nous pas un peu épicuriens par ici, voire même hédonistes?

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  52. Trop de commentaires ici depuis trop longtemps volent au ras des paquerettes...Entre je mange un BN (venez voir la vraie Poésie, je suis bien dans ma tête) ou encore je suis le sponsoring de marques de bières...sans parler de la crème chantilly...oouhhh là là...

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  53. Cher anonyme Frédéric, je comprends que tu sois frustré de ne plus avoir ta glace à la chantilly, mais personne ne t' oblige à fréquenter ce mauvais site de poésie, tu peux donc aller voir chez nos amis Grecs si ma muse y est , ou la la!

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  54. Monsieur ou miss,l'inconnu(e), vous devez être extremement intelligent, pour perdre votre temps sur ce blog qui vole moins bas que le ras des paquerettes, et je pense vous êtes entrain de baisser votre niveau pour des paquerettes!
    Quoique, moi, j'aime bien les paquerettes et même... j'en raffole, comme salade et vous, vous m'amusez, gentiment et vous éclairez aussi nos lanternes!

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  55. Bizac, ton esprit chevaleresque t' honore, mais ne gaspille pas ta salive avec un anonyme bien connu de moi dont l' effeuillage de la pâquerette c' est soldé par un " pas du tout!"

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  56. Orfeenix, je t'asssure que je ne gaspille pas ma salive, mais je muscle mes petits doigts, pour un prochain concours du "meilleur claviériste" qui se déroulera, aprés la cueillette des paquerettes!

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  57. Ne gaspille pas tes doigts non plus , moi en tout cas je lui colle ma main virtuelle dans la figure, c' est plus vite fait, ne l' évoquons plus.

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  58. Mon cher Nel, pardon d' être désagréable, mais tu n' es pas le premier avec cette tactique et personnellement, je n' aime pas le raccolage sur blog, je ne demande à personne de venir me visiter car je laisse les gens libres de leurs choix, contente toi de mettre des commentaires sincères et les affinités réelles se créeront ou pas, c' est ainsi que je fonctionne.

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  59. Isabelle bonjour,


    Je ne sais pas comment tu fais pour répondre à tout le monde...c'est vrai, tu prends le temps sur chacun de tes blogs, en plus des blogs que tu visites, et je suppose sur tous ceux dont tu es membre, a laisser une appréciation, une trace, un petit écrit, une remarque, un texte...
    D'ailleurs j'aimerais bien avoir autant de réponses à donner...J'ai l'impression que mon blog à côté ressemble à un musée d'Histoires Naturelles où sont entreposés de grands et beaux squelettes dans un silence de cathédrale...N'hésitez pas à venir y faire un tour ...

    Certains textes de ton blog le couloir fou du défouloir sont magnifiques d'authenticité...

    Poétiquement,

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  60. Cher Condor, j' aime réagir à toute stimulation quelle qu'elle soit, ce blog est le reflet de ma vie où je passe mon temps à refaire le monde avec mon entourage ou à plaisanter,j'aime le recueillement de ta cathédrale qui n' incite pas à la gauloiserie, je le parcours avec beaucoup de sincère admiration,tu le sais bien!
    ( pour le moment ton site est introuvable, ya comme un bug, je n' arrive pas à lire ton dernier texte...)

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  61. Monsieur Poète, ton com bienveillant au moment où je me prends le bec violemment avec mon troll qui s' en est aussi pris à toi me touche, en tout cas il vaut mieux ta solitude que des anonymes hargneux!

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  62. You gave me goosebumps with this post:) The choice of the music is so sophisticated and wonderful. Thank you.

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  63. Mon blog est en effet inaccessible depuis deux jours à l'instar de centaines d'autres sur unblog.fr...dans l'attente que les actions correctives soient engagées par notre administrateur, je suis blogorphelin ;-)

    Je voudrais juste signifier à cette personne toute ma mansuétude la plus candide et la plus humble...

    J'ai supprimé plus d'une trentaine de commentaires que je ne retrouverai jamais plus (dans leur spontanéité)mais ce n'est pas grave...

    Je n'ai que des roses et l'épée de l'empathie à offrir à celui qui se dresse devant moi...

    Ma réaction, à l'époque, fut d'ailleurs indigne de la sympathie naturelle que j'ai pour autrui en général...


    Poétiquement,

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  64. dear Olga, thank you! i' m proud of it! And the music is a gift from my friend Maxence , you can find his beautiful poetry on " les récits de nulle part", see you soon!

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  65. Orphenix veut bien se faire orphelinat pour toi!
    Ne t' inquiète pas de tes réactions, certaines personnalités arrogantes de mauvaise foi feraient de Gandhi un fauve sanguinaire, quand leurs mauvaises auras s' éloignent, on retrouve la sérénité!

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  66. Merci à Olga pour ce gentil commentaire (qui vient du Canada...), merci à toi Isabelle pour le bien que tu nous fais à tous, de prendre la peine de nous lire et de nous fortifier par ta présence et ta bienveillance...

    Je ne résiste pas à l'idée de reprendre un grand bol d'air pur dans les altitudes ou, serein, je contemple ce monde là, d'en haut...

    Je déploie mes ailes de Condor...

    A bientôt...


    Poétiquement

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  67. A bientôt dans nos contrées, et ne vole pas trop près du soleil , je tiens à toi!

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  68. Promis,

    Je t'ai laissé un com sur ton autre blog le couloir fou du défouloir (mon premier est une danse) ce texte là est magnifique !

    A bientôt...

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  69. Tu vas bientôt tout savoir de moi, Monsieur Poète!

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  70. Comme quoi la poésie se garde dans des tiroirs amis , il est bon de se relire , on remarque l'état d'âme du moment que l'on croyait enfoui , il apparaît comme un boomerang à retardement mais fait du bien au coeur ... J'ai comme toi semé mes textes ici et là , les offrant à des amis(es) comme un bien secret à ne pas dévoiler .... Et quand ils te disent qu'ils ont gardé précieusement tes mots , maux , il y a dans le coeur comme un parfum de bonheur ...On se rend compte qu'on a fait du chemin , parfois on stagne dans les profondeurs de l'inconnu glauque et on resurgit plus loin dans une envolée onirique laissant place simplement à la VIE !
    Merci de partager ta mémoire :)
    Je t'embrasse ...

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  71. Chère Marie, tu n' as pas dû stagner souvent, car en effet, tu en as fait du chemin,tes écrits recèlent une personnalité si aboutie! Ce qui me frappe, c' est l' absence de révolte et de haine ,avec une pointe d' ironie et de lucidité, comme une sagesse bienveillante sans mièvrerie..J' aime ce que tu écris, cela fait maintenant partie du patrimoine de mes meubles à tiroirs secrets, je t' embrasse aussi du bout du coeur!

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  72. Orfeenix, oh! commbien j'adore ces épanchements de coeur entre amies, amis, en partageant simplement ses petites choses de la vie, mais qui en réalité indiquent,l'amour, l'amitié, qui peut éxister entre les gens. J'aime la vie comme ça! Merci de nous le rappeler à toi, Marie et sans oublier Ma Zeta!

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  73. Bizac, je ne connais pas Marie personnellement mais je le regrette,je pressens tous les possibles, en revanche mon amie zeta , c' est un amour fondé sur l' expérience de la personne dans son intégrité et dieu de mes pères, quelle belle personne, rien à retirer!

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  74. LA BEAUTE

    Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre,
    Et mon sein, où chacun s'est meurtri tour à tour,
    Est fait pour inspirer au poète un amour
    Eternel et muet ainsi que la matière.

    Je trône dans l'azur comme un sphinx incompris ;
    J'unis un cœur de neige à la blancheur des cygnes ;
    Je hais le mouvement qui déplace les lignes,
    Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris.

    Les poètes, devant mes grandes attitudes,
    Que j'ai l'air d'emprunter aux plus fiers monuments,
    Consumeront leurs jours en d'austères études ;

    Car j'ai, pour fasciner ces dociles amants,
    De purs miroirs qui font toutes choses plus belles :
    Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles !

    Charles Baudelaire, La Beauté, Les Fleurs du Mal.

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  75. Condor,Monsieur Poète, il est sublime, inaccessible, étonnant!Je crois que je ne mourrais pas pour cette beauté là, si froide, moi qui aime les amours fulgurantes et sonores, et les latines démonstrations théâtrales dans le mouvement, le rire et les larmes! D' austères études mènent aux regrets de Faust, je veux mourir d' extase et de folie pour des yeux moins larges et des miroirs plus fidèles. Et toi?

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  76. Orfeenix
    j'aime bien, quand aux premières lueurs du matin, les premiers mots que j'entends sont beauté, amour.Oui! il ne tient qu'à nous de mettre du baume dans les coeurs aigris et de dire, malgré les obstacles, malgré l'adversité: Par l'amour, nous vaincrons! Comme d'autres diront: Par Dieu...
    Et puis, pourquoi gâcher le printemps?

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  77. Bizac, je ne pense pas être aigrie car je mords la vie comme un fruit mûr , cependant je me méfie des mots amour et beauté dont on m' a inondée à toutes les sauces sous prétexte que je rime un peu, je préfère la vérité des sensations tangibles, celle du mouvement et de l' action, celle du geste et du don de soi, nous sommes plus ce que nous faisons que ce que nous disons.Ce n' est pas un reproche que je te fais, je suis sûre que tu es en adéquation avec tes paroles, c' est une opinion que j' émets.Bien à toi.

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  78. Isabelle bonsoir,


    Baudelaire comme d'autres Poètes, peut-être tous, était fasciné par la quête de ce que j'appelle le poème philosophal, gravé dans le marbre de l'alexandrin, éternel, sublime, indiscutable, malgré l'obstacle du vieillissement de la langue que tous les écrits connaissent un jour...

    J'ai juste choisi ce poème car il s'agit de l'une des Prosopopées les plus célèbres de la Poésie française (Musset en a écrit également de remarquables)...

    Mais Cette vision est celle de Baudelaire...

    La Passion et l'Amour ne sont pour moi pas conciliables...Il faut choisir...Moi j'ai depuis longtemps choisi l'Amour et ce dernier m'apporte mille bienfaits...

    La Passion, selon moi, est comme cette Beauté, miroir aux milles façettes, séduisante mais tornade entraînant à la destruction...

    Et je préfère de loin les Cercles Vertueux !

    Poétiquement,

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  79. Condor, comme je t' admire et comme je t' envie,je ne suis pas douée pour la vertu, je m' y suis efforcée, je n' y arrive pas, tu es bien heureux de concilier le don de l' art et celui de l' amour , je t' embrasse "du fond du goufre obscur où mon âme est tombée."

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  80. Isabelle,

    Relève la Tête Fier Sycambre ! Je t'aime comme tu es...Et je t'admire tout autant...

    Aucun jugement, aucune critique...

    Puis-je être Thaumaturge (je l'ai tant été que cela me semble être évident, et pourtant), juste ce soir, comme dans un rêve ...

    N'oublies jamais le souffle...

    Moi je te trouve Magnifique, et Belle, et Grandiose, et Douce, et Pure, et Aimante, et Digne, et Talentueuse, et Forte, et Sincère...

    ...Merveilleuse...

    Poétiquement...

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  81. Oui, Orfeenix, je t'ai trés bien compris: entre le "dire" et le "faire", il y'a au milieu la mer. la vie m'a appris qu'il faut toujours être humble! Et c'est là où on découvre que la beauté est en soit même; il suffit d'être soit, dans toute son entièreté, ne rien attendre d'autrui et c'est à ce moment là qu'on devient plus serein, plus heureux, plus empathique. Aimer, c'est ne rien attendre en retour, c'est ne pas tenir une comptabilité absurde, et c'est là qu'on découvre toute la beauté des choses.
    Mais, parfois, comme l'a dit Charles Aznvour: il faut savoir quitter la table quand le meilleur s'est retiré, quand l'amour est désservi, sans s'accrocher l'ai pitoyable, mais partir sans faire de bruit!

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  82. Condor, c' est malin! Tu me fais pleurer! Je pose en pensée ma tête lasse de tant de tourbillons sur ton épaule et je me ressource un peu à la douceur de ta sagesse et à la magnifiscence de ta veine poétique, c' est bon!

    Merci, Monsieur Poète!

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  83. Puissent tes larmes sur mon épaule se changer en perles de joie...

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  84. Bizac c' est très intéressant, je n' ai aucune expérience des ruptures, je n' ai aimé qu une fois et cela s' est fini dans un fracas apocalyptique dont les éclaboussures secouent encore parfois de leurs petits séismes ce petit site, le reste était anecdotique, je ne sais pas si l' on cesse jamais d' aimer, et la souffrance passe par des sursauts, on se rend compte que la vie est devenue impossible et on s' arrache l' un de l' autre comme une amputation à vif, non?

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  85. Maxence, bien sûr que ce sont des larmes de joie,que pourrait ce être d' autre, avec toi?

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  86. Isabelle,

    J'en ai connu des déveines (tu en connais quelques unes) à donner envie de crier, de chialer, de se taper la tête contre les murs, à tout briser, puisque tout à perdu son sens, puisque ce que tout nous avons bâti s'écroule d'un seul coup ! Puisqu'on culpabilise (tout est là), puisque notre résiliance se heurte à de nouveaux récifs et de nouveaux cynismes...
    Parce que d'un seul coup l'on pense que le bonheur n'est pas pour nous, l'on peut se perdre...
    Toutes les lumières ne sont pas des phares mais certaines d'entre elles sont de vrais océans...

    L'Amour naît ou renaît toutjours Humblement...

    You are Beautifull...

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  87. Je t' aime pour cette confidence que j' ai subodorée, mais je maintiens que tu es un seigneur d' en haut, une sorte d' archange, fait pour chercher le ciel après toute chute, je suis heureuse de pouvoir tendre la main vers toi sans pouvoir t' atteindre, frère d' encre, merci pour tes apparitions, elles m' ouvrent le sourire et les bras!

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  88. Tu lis parfaitement dans mon coeur comme dans un livre ouvert pourtant, la maladie aidant, ma force s'épuise de plus en lus, et mon souffle se tarit de plus en plus...Je ne suis que l'ombre de ce que je fus...

    Poétiquement...

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  89. Maxence, je n' avais pas soupçonné ce mal, tu dégages trop de souffle et de lumière, tu es malade, qu' as tu , je suis aux quatre cents coups, quelle imbécile je fais, je n' avais rien compris, dis moi!

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  90. J' ai tellement honte,je suis là à t' imposer mes états d' âme sans voir qui tu es, je voudrais tellement t' insuffler l' énergie vitale dont je déborde, j' ai beaucoup de tendresse pour toi Maxence, ton aveu vient me dévorer d' angoisse!

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  91. Tu n'es pas une imbécile et ma maldie n'est pas une montagne (pour certains seulement)

    Je suis dans la hiérarchie de ceux là un bien loti...Car je peux vivre et vivre longtemps encore...Mais je suis en effet atteint depuis trois ans d'une maladie incurable que je peux traiter au quotidien mais qui me ronge...

    j'ai vécu trente belles années sans elle...aujourd'hui cette amante indésirée, plus forte que moi, m'inféode et me nuit...je suis obligé de vivre avec...

    Je reprends mon envol, j'en ai trops dis...Je vais prendre l'air plus haut, à bientôt, désolé d'avoir jeté un froid...

    Pas de pitié, surtout pas de pitié...

    Poétiquement,

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  92. Voilà pourquoi tu n' en parles pas dans ton recueil...Je n' ai pas pitié de toi, je suis très en colère, mon premier ami poète que j' adorais était myopathe, quand vous êtes parfaits vous êtes malades , c' est vraiment contrariant, je ne veux pas que tu sois malade, tu as intérêt à guérir très vite, toi jeter un froid? Tu continues de me tenir chaud, je t' embrasse mon petit poète du nord, " va te purifier dans l' air supérieur" et reviens me soigner, chez moi, le monde est à l' envers!

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  93. Je n'ai que des roses et de l'amour et des promesses de vie à déposer ici...Je ne guérirai plus, mais je me porte fort bien toutefois quand même...Nous ne pouvons pas changer les choses...Aussi est ce pour cela que nous invitons tous ceux qui peuvent encore le faire, à le réaliser...

    Car rien n'est éternel...

    Poétiquement...

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  94. Ce que tu laisses ici a le prix infini des paroles d' éternité des poètes que nous aimons, bizarrement , ton poème " funeste jeu de maux" malgré son ton léger m' avait serré le coeur, je vais penser à toi plus fort encore qu' avant.

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  95. J'ai un profond respect pour le premier poète que tu adorais...je n'ai rien de plus beau à dire que le silence...J'en pleure de respect...

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  96. Pardon d' être un peu solennelle, Maxence , mon ami, je communie à toi ce soir, que jamais rien d' impur ne nous sépare jamais, je t' aime honnêtement.

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  97. Pour toi...

    http://www.youtube.com/watch?v=S-vE3siPVTw&feature=related

    Poétiquement...

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  98. Cette chanson m' a toujours donné la chair de poule, maintenant je sais pourquoi.

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  99. Funeste jeu de maux, je l'ai écrit en 1996, lors d'un cours de classe préparatoire aux grandes écoles, sur un coin de table, lors d'un cours de français lénifiant, en trente minutes, à la volée, sans réfléchir...lors de ce cours, notre prof, agrégée de français, de grammaire latine et d'Arabe, pour laquelle j'avais toutefois, à cet âge , un immense respect, s'était permise de balayer Arthur Rimbaud en 45 minutes de cours..Voilà la génèse de ce poème...

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  100. C' est aussi la genèse d' une belle filiation!

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A vous, j' aime votre éclat de rire, vos émotions, vos critiques, pourvu que je vous entende: