samedi 16 avril 2011

L' art rage


The Lamia Génesis Versión en estudio de Censura... par tabomia


Ecrire comme on saigne à se vider les veines


Ecrire comme on meurt en demeure exilée

Ecrire sa déveine en peur annihilée

Ecrire comme on pleure ses angoisses vaines



Déchirer le présent , ce mensonge à venir

Déchirer cette page impossible à tourner

Déchirer tes bouchées à ne plus enfourner

Déchirer les détours d’ un possible avenir



Mon amour malmené comme terrible haine

Mon amour quarantaine en mal tant laminé

Mon amour qu’ un amen a su contaminer

Mon amour qui s’ essouffle au fer ou à la chaîne.

21 commentaires:

  1. Je ne sais pas tout, mais je sens, à lire tes derniers écrits, que tu as bien des cris à pousser et à faire retentir. Une envie de faire sang neuf et de te nourrir des mots d'un autrui qui donne la vie, enfin...
    Vraiment je souhaite qu'une nouvelle source coule très fort dans tes veines, même si tes cris aujourd'hui sont beaux.

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  3. C'est une boisson forte que l'on boit ici!
    "Poèmes, soyez mes fleuves!" dit Hugo

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  4. C' est Orfeenix qui n' arrive plus à se connecter(gromph!)...

    @ Le mot,tes intuitions sont toujours bien senties, j' ai l' intuition moi que nous avons une sensibilité très proche j' aime aussi tes cris t' écris!

    @José ,Il est interdit de faire des commentaires bien plus jolis que ce qu' un commente:-) tu es poète , tu sais, tu devrais les ECRIRE tes poèmes , et les EDITER sur TON BLOG,( un peu lourde la fille!)

    Mango, tu sais que j' adore m' enivrer sur le tien, on n' y trouve pas de guimauve !

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  5. Un youhou dominical de ma vigie où je parcoure à la lorgnette vos vers qui pleurent les affres de vos tourments. Un ptit tour en hamac calmera vos démons, je veillerais sur vous et vous conterais une de mes histoires...

    baiser de pirate ♥

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  6. Jack, quel joli programme! Vos histoires ont en effet ce pouvoir d' apaiser les tempêtes,Poseïdon peut remballer son trident!

    Bisettes de moussaillonne!

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  7. Mango,je viens d' aler voir ton blog et je suis très émue du lien que tu as mis, cela me fait une joie immense, je t' embrasse à pleins bras!

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  8. Cela m'étonne que tu puisses rencontrer de problèmes de connection, toi qui es justement en perpetuelle connexion avec la réalité multiple de l'existence: écrire, déchirer, mon amour, revivre. Tes poèmes ont du sens dans tous les sens.

    Belle illustration de mon cousin M. Burne.

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  9. Me and mrs jones! fort heureusement et malgré toute la fascination qu' exerce le dix- neuvème siècle, nous sommes à une époque où les moyens de communication sont variés,nous resterons donc connectées par un moyen quelconque même si le matériel me lâche!

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  10. Ce poême me parle... je t'envoie un souffle de vent sur ton ciel pour dissiper les nuages !C'est le temps qui aide les pages à se tourner personne ne peux déchirer les pages du livre de la vie...bizoux venteux

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  11. LE SECRET



    Mais si faut il mourir alors tente ta chance !

    Rien ne doit t'empêcher de construire ta vie.

    Apprends à croire en toi, retrouve l'appétit,

    IL N'Y A RIEN D'ECRIT C'EST LA SEULE EVIDENCE…



    Puise en toi l'énergie qui sommeillait naguère,

    Médite sagement les leçons du passé,

    Remets donc en état ton coeur désaccordé,

    ET REPRENDS TON CHEMIN MALGRE LES VENTS CONTRAIRES…



    Nul ne peut te t'indiquer la véritable issue,

    C'est un mal pour un bien que de ne pas savoir,

    Il y a des secrets qui n'ont rien d'illusoire,

    MAIS SI FAUT-IL MOURIR ALORS N'HESITE PLUS !


    Maxence Przyborowski. Les Récits de Nulle-Part (extrait)

    Poétiquement,

    Maxence

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  12. C' est une douce bise, Renica, j' aime beaucoup ton image du temps, il est de plus en plus serein pour moi: c' est un peu comme les rêves,plus la vie est limpide et plus ils sont violents, mes textes expriment tant bien que mal une rage que je n'ai plus l'occasion de sortir.C' est toujours un bon vent qui t' amène,belles pages à toi!

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  13. Maxence, Wouaouh...voilà qui remet les choses en place, ça calme, madre de dios, quelle force, voilà le genre de secrets à ne pas garder pour soi! Merci pour ce superbe poème qui mérite meilleur usage qu' un commentaire , je suis ébranlée dans mes fondements, en d' autres termes galamment dits , je suis sur le c..posterieur.
    Pour répondre ici à votre question sur nulle part, c' est quand vous voulez pour un autre tournoi en vers et avec tous! Bonne soirée, prince des poètes.

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  14. "la rage"... ça bouillonne, charrie, s'écoule et coule sans cesse, je vous quitte, vous retrouve créatrice, encore et toujours, sommes soeurs de vie, tentant de canaliser. Mais la sauvagerie du fleuve est bien plus belle qu'un canal. Amitiés.

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  15. Frédérique, même quand tu ( pardon j' ai envie de te tutoyer) voyages, nous laissant les traces colorées des précédents, tu es encore un peu là, oui, j' ai vu sur tes photos des boues charriées qui semblaient d'or,soeurs de vie , que c'est beau,amitié , ça veut moitié de soi à l' origine,vous les peintres du vrai,les photographes, vous mettez des images sur nos mots,je vous admire ( pardon de te revouvoye!)

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  16. Bien, tu ne sais plus où tu en es, moi non plus d'ailleurs, pourtant j'étais allé tracer une route, mais la déroute me tient et c'est très bien comme ça.D'ailleurs, je tutoie bien plus aisément que je ne vouvoie. Restons en là ou plutôt poursuivons :-)

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  17. Frédérique, je suis bidonnée là! savoir où en en est... tu vois ce que je veux dire, l' essentiel, c' est d' y être, et d' y être bien!Tiens moi aussi je me sens parfois accidentée de la déroute, alors affaire à suivre! Bonne soirée à toi.

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  18. Tu as vu ...pas de nuage aujourd'hui...et bravo a Maxence pour son poême !

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  19. Je pense que nous avons parfois des pensées comme ceux que vous avez décrit. Ils sont très inquiétants, mais ils nous aident à grandir.

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  20. Olga, merci pour cet avis constructif, c' est cela même, quand passe ce genre de pensée je la couche sur le papier et elle sort de moi,et je n' y pense plus! Vous êtes une jolie pensée, j' espère que vous, vous repasserez!

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A vous, j' aime votre éclat de rire, vos émotions, vos critiques, pourvu que je vous entende: