Grimshaw: London bridge night
Toi qui viens t' immiscer dans l' onde des toisons,
Létal baiser qui brise l' océan étale,
Oseras tu troubler ma rêverie foetale
Humectant mon hymen de ton mortel poison?
Nul tabou n' aboutit au seuil de tout on-dit,
Et la maladie même dont on dit du mal
Ne glace pas les sangs de son fluide hiémal
Car l' énergie de vivre en nos veines bondit.
Tu m' as inoculé le culte des mâtures
Avides des ailleurs aux lointaines saveurs;
Ce virus d' étranger d' ores a mes faveurs
Pour grandir l' horizon de mon âme immature.
Amibe du voyage , contamine moi,
Aux îles ignorées emmène moi bacille,
Ne laisse pas à terre cette ombre imbécile
Insipide,insensée, sans pensée , sans émois.
c'est tout en émotion, et les yeux grands écarquillés d’admiration que je lis ce poème...et qu'il me fait voyager
RépondreSupprimerVraiment, ce que tu écris bien, il faut que je mette de côté mes complexes.. pour venir sans retenue ici..mais avec sourire et amitié
bisous Orfenix, si heureuse d être là, avec toi
bisous de Nanou
merci ma chère Nanou, car tes complexes me semblent si ridicules que j' arriverai peut être à rire des miens! heureuse que tu sois là!
RépondreSupprimerTes vers ne me saoulent pas mais m'enivrent à foison de tes intimités...Je lis entre tes lignes tes chemins d'espérances en espérant te croiser avant que tu t'envoles au delà des mers :)))
RépondreSupprimerBesos Isabelle des mers du nord ♥
Ah, enfin te voilà ! j'irai lire plus tard, profondément et me contaminer avec bonheur.
RépondreSupprimerPoème d'une force émotionnelle intense! On lit une rage de disposer de soi.Je sens aussi un appel à la vie et la liberté par cette énergie qui se dégage du fin fond de l'humain!
RépondreSupprimerIsabelle, tel un éclair, ton rayon nous sublime!
Jack, mais c' est là où tu croises, au delà des mers, et j' espère bien t' y croiser!
RépondreSupprimerFrédérique, le virus de l' ailleurs tu l' as eu bien avant moi mais toi tu possèdes un bon remède: les lambeaux de paysage emportés que tu transformes en oeuvres d' art.
RépondreSupprimerBizak, en effet le besoin de liberté prend aux tripes, surtout après un beau voyage, je crois que tu habites en bord de mer et tu as de la chance,dans les terres, l' horizon est si limité!
RépondreSupprimerQuelle jolie maladie que l'amibe des voyages ! Contaminée, je le suis depuis toujours et j'aime donner mon virus.
RépondreSupprimerAurélie c' est un honneur et un bonheur de vous accueillir ici, voyager de blogs en blogs est aussi un doux mal et faire escale sur le vôtre un excellent remède!
RépondreSupprimerIsabelle bonsoir,
RépondreSupprimerDe retour de voyage flanqué de chaleur et de soleil, et de joie, je lis ton poème...Tu as l'art de cristalliser dans tes vers l'émotion sincère...
Mais de quel voyage parles-tu ? quand l'Art se nique ?
ta poésie est un plutôt un elixir de vie !
Heureux de te retrouver et de te relire...
Poétiquement,
A bientôt
Maxence
Maxence,
RépondreSupprimerJ' ai hâte de sentir dans tes textes comment tu vas sublimer la douleur du retour!
Merci pour cette question, j' ai fait au Danemark des rencontres amoreuses avec la peinture et l' architecture notamment, mais l' art reste loin derrière la beauté palpable des sites magiques aux atmosphères impossibles à restituer, l' art est parfois impuissant, je me sens incapable de restituer la vérité de ce que j' ai vécu et pourtant c' est une souffrance de garder en moi toutes ces sensations qui se bousculent.Je suis heureuse que tu sois là car je sais que tu comprends.
Beau voyage physiologique. Toute une initiation.
RépondreSupprimerHeureusement que j' ai quelques serums vivants pour garder l' esprit du voyage!
RépondreSupprimerJ'ai voyagé avec toi, ce fut un plaisir.
RépondreSupprimerBon week-end.
Mais ou est dons Orfeenix ?
RépondreSupprimerChristophe, j' en ai partagé aussi avec tes peintures, des invitations au voyage!
RépondreSupprimerToutaubord, je suis toujours là pour toi, heureuse de t' accueillir ici aussi, et sans condition cette fois!
RépondreSupprimerVoici, en association, pour toi : http://www.youtube.com/watch?v=EE08S2m8dxU
RépondreSupprimerMerci Frédérique, je ne connaissais pas cette chanson si dense, je la mets illico en illustration.
RépondreSupprimerJe ne me suis pas donné la peine de lire tous les commentaires. Art ce nique et vieilles dentelles... Salut à toi, Orfeenix. J'espère que tout va bien pour toi. Pour moi, everythings'ok. J'adore toujours ton blog. je m'attendais à Madame rève... tchouuuussss !!! ;o))))
RépondreSupprimerHééééééé! Salut toi quel bonheur! Il ne manque plus que courrier noir et ce sera comme au bon vieux temps, oui moi aussi la vie me gâte mais mon mental est toujours un peu délabré par contre... bienvenue, tu as bien fait d' oser oser, Proserpine!
RépondreSupprimerComme tout ce qui compte dans la vie, un beau voyage est une oeuvre d'art.
RépondreSupprimer[André Suarès]
Extrait de Le voyage de Condottière
et pour nous qui passons ici :" Lire c'est voyager, voyager c'est lire" {Victor Hugo}
Mitch, quelle citation! En plus ce livre là ne se referme pas et se récrit sans cesse. Merci de ta visite.
RépondreSupprimerMourir d'Amour... C'est tentant...
RépondreSupprimerQuelle puissance sous ta plume...
Julien, ne cédons pas à la tentation, vivre d amour c ' est encore mieux!
RépondreSupprimerla contamination est une effervescence...
RépondreSupprimer"ébullition... réaction..."
Ce commentaire sybillin convient à mon texte hermétique, d' ailleurs je me suis abonnée à ton blog dont l' esthétique me parle.
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