vendredi 27 mai 2011

Vis vibre et vivifie



Draper: la chute d' Icare


A toi Maxence , l' archange des Cordillères

Eblouie aux rayons d' or de ton auréole,
Occupée à lapper en avides lampées
Tes sucs revivifiant mon âme détrempée,
Ressourcée dans les miels de tes mille alvéoles,

J' ai fait la sourde oreille à ton cri silencieux,
Suçant insouciamment ton sang comme un vampire.
Si ta force décroît et que ton mal empire,
Et qu' entre chien et loup tu aspires les cieux,

Pour que l' immensité sans fin te regénère,
Mes mains cherchant ton front pour la fièvre apaiser,
Ma bouche offrant aux nuits son ovale baiser,
Je retiendrai mon souffle et t' offrirai mon air.