Photo d' Anne Laure K dont je ne me remets pas du départ.
Dédicace à l' ange des planisphères envolé sur " les ailes du désir" et dont " les tableaux parisiens" opéraient des " métamorphoses" de K.
Dans une vision me vint la capeline
D'une nymphe des sources jaillies des jardins,
Venue pour sublimer les brouillards citadins
D' un vaporeux froufrou de robe en mousseline.
Aucune tentation des rues tentaculaires
N' a jamais corrompu cette âme de cristal,
Car l' angélique fleur au pinceau de métal
Disperse la lumière aux cieux crépusculaires.
Ses images sacrées sont du beau le passage,
Ayant ouvert Paris comme portes de temple,
Ce coeur pur palpitant , enfin je le contemple
Ce coeur pur qui frémit comme un vert paysage,
Tu es reine en tous lieux, une perle enchâssée,
Toi, l' or des cryptes sombres allumées de flammes,
Qu' au fer rouge la marque du pire des blâmes,
Entâche le front noir de qui t' aura chassée.