vendredi 26 novembre 2010

L' homme erre



 Ulysse, que les mers de lourds fardeaux allègent,
Séduit par Calypso mais fascinant Circé,
D' âpres imprécations non content de forcer,
Cesse de déjouer les divins sortilèges.

Tu es l' homme rusé, nous te devons patience,
Roué à l'art de plaire d' un Casanova,
Tu restes le motif du noble canevas
Qui renaît chaque jour ébloui de ta science.

Si tu as parcouru des îles interlopes,
Si tu as survécu à Charybde et scylla,
Si malgré la tempête où ton mat oscilla
Tu as su dominer le pire des cyclopes;

Sache que ton aura ici se développe,
De tant de faits glorieux Ithaque se repaît,
Ta terre est ton berceau, c' est ton hâvre de paix,
Où vibrante t' attend la sage Pénélope.

Crane:les chevaux de Neptune.