mercredi 30 juin 2010

Lore du Rhin

Krupa krupinski, Loreley

Koler Johan, Loreley

Pyle Howard ,the mermaid

Von steinle, Loreley



Le vent souffle l' hymen en déroulant tes boucles,
Comme un vieux volumen, savante Loreley,
L' alchimie en tes yeux que de longs cils balaient
Luit en reflets curieux comme des escarboucles.

Si l' eau se change en or,ce n' est pas la voilure
De ce précieux esquif qui porte ton amant,
Comme une arche sertie d' un fleuve de diamant
Naviguerait sur l' onde de ta chevelure.

Ce n' est pas le trésor de ton puissant royaume
Offert au dieu du fleuve afin de l' implorer
Qui allume le sable en rayons colorés
Quand tu vas au couvent auréolée de psaumes.

Ce n' est pas le foyer des braises qui s' emballent
Au tourbillon moqueur d' orgiaques sabbats
Flambant aux abysses,enfers marins, là bas,
D' un fluide sang de feu paraphant la cabale.

Non, quand tu t' es noyée, lunaire loreley,
Lassée de ton reflet, maléfice inutile,
Fardée du teint blafard de ton masque futile,
Ton coeur se liquéfia en larmes de soleil.