lundi 21 juin 2010

l' expo too munch du dernier cri

madone, le baiser,Munch



Hardi, coup de crayon, va -t-en dessiner l' isthme,
Entre ébauche et génie,Tranche donc sapristi,
Profane du parfait la noble sachristie
Suscite des groupies l' enthousiaste snobisme.

Assume le brouillon, jouis de l' inachevé,
Dans l' ébauche l' impie verra son nombre d' or,
Dans l' informe l' ignare ira au dieu qui dort,
Tenant ferme un flambeau qui brûle à ton chevet.

Tu savais que ton cri fut le fruit du hasard,
Toi peintre clandestin en tes tatonnements,
Tu vomis des critiques les annonements
Qui voient l' académisme en ton art maquisard.

Dans tes portraits en ombre et rouge vermillon,
Où la bouche est un gouffre béant sur nos âmes,
Un seul de tes tableaux est du beau le césame,
Ce cri controversé, d' une oeuvre l' aiguillon.