Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer En d' autre mots car je ne suis pas Eluard, que jamais on ne nous dicte notre conduite et que l' on décide de ce qui est digne ou pas de nous. Liberté.
samedi 16 juillet 2011
L' absence
Friedrich: L'abbaye dans une forêt de chênes.
L' absence est cri strident dans une bouche ouverte,
C' est le jour torturé
De vide saturé
S'étirant vers la nuit des lendemains inertes.
C' est le gémissement de la peau orpheline
Sous l' invisible main,
En quête du chemin
Sillonné du dessin de la trace féline.
Une voix modulée, de l' âme le murmure
Diminue puis s' éteint,
Une glace sans tain
Enferme son écho comme sous une armure.
Tu pars, tu es parti et chaque heure est un glas,
Le train du temps déraille
Sonnant les funérailles
De nos rires soleils à briser le verglas.
Ta guitare muette est un meuble inutile,
Son oeil noir de cyclope
Me scrute, Pénélope,
Horloge sans aiguille qui pourtant mutile.
J' ai mal à ton absence.Vers ta chair se tendre.
Hiberner, animal,
Pris d' un sommeil hiémal.
Corps recroquevillé.Ne plus sentir.Attendre.
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C'est beau l'amour raconté par toi!^^
RépondreSupprimerBien sûr, tout n'est pas sur le mode youpi, il y a les hauts et les bas...
Il va revenir. Patience :)
Besos Isabelle du temps qui passe vite ♥
Parfois l'absence nous permet de retrouver la part de nous qui nous échappait à force de nous concentrer sur l'autre et d'autre part elle nous aide à prendre ce temps pour mesurer s'il est important l'amour qu'on a l'un pour l'autre! Cela permet de remettre le coeur en place!Bise Orfeenix.
RépondreSupprimerJack, merci pour ta présence réconfortante et pour ton esprit chevaleresque qui vient encore de briller sur un certain site!Je vais apprendre la patience et tâcher de me faire un ami du temps, pour que le mode youpi transcende l' éloignement.
RépondreSupprimerEn attendant , tes récits entre rire, frissons et émotions sont un puissant remède à la mélancolie!
Bizak, tes paroles sont sages mais qu il est doux de laisser échapper une partie de soi et de ne plus avoir le coeur en place! Je t' embrasse aussi , ami du sud poétique et flamboyant.
RépondreSupprimerJ'aime bcp ce poême Isabelle ...C'est vrai que éle temps du train déraille " et c'est pas tjrs facile de raccrocher les wagons de la vie...La locomotive doit pourtant continuer son chemin... bizzz
RépondreSupprimerRenica, j' aime ta manière de ressentir,je voulais dire les départs et tu mets une belle image sereine qui emporte avec elle mon début de chagrin!
RépondreSupprimerRessentir l'absence, sentir que l'on est vivant et penser le manque non comme un vide mais bien au contraire comme une présence qui nous porte vers la dimension spirituelle de l'existence qui abolit toutes les distances.
RépondreSupprimerComme ces vers sont beaux, ils expriment tant l'envie de l'autre.
Comme tes paroles sont lumineuses et positives! T' entendre était un vrai bonheur! Ton absence aussi me porte "vers la dimension spirituelle de l'existence" mais j' aurai beaucoup moins de mal à retrouver mes esprits quand on se reverra!
RépondreSupprimerAttendre, que faisons-nous d'autre ici, au fond? Toujours un peu ou toujours beaucoup, ça fait mal et ça fait du bien aussi. Le temps parfois s'étire et parfois s'électrise. J'aime beaucoup ce poème ainsi que le tableau choisi! Rien que le premier vers a déjà une telle force! Bonne semaine Orfeenix!
RépondreSupprimerMango, voilà, c' est cette ambivalence que j' éprouve, tu as mis les mots justes! A bientôt!
RépondreSupprimerUne bien jolie et honorable complainte Isabelle,
RépondreSupprimerQue Celui que tu attends en soit honoré...
Derrière les Nues le soleil continue toujours de briller de mille feux...
Que tes éveils soient parés des Songes d'une Nuit d'été...
Poétiquement,
M.
Poétiquement
Maxence, je crois que nous partageons cette fibre poétique, mais toi il me semble que tu en es intégralement imprégné,tu mets de la beauté partout, tu es presque trop beau pour être vrai, je me sens si terrestre à côté de toi!
RépondreSupprimerAlors je me suis embelli à te cotôyer et la Terre n'a jamais été aussi Céleste...
RépondreSupprimerLa Poésie que nous cultivons tous nourrit la Poésie Mère nourricière...
Allez...Allez...(sourire)
Merci de ton billet chère Poétesse
Maxence
Je t' embrasse Maxence, tes visites vespérales sont d' éblouissantes éclaircies!
RépondreSupprimerthat is a beautiful painting..
RépondreSupprimerThanks , Krystal, he' s so romantic!
RépondreSupprimerjordbær og fløde!
RépondreSupprimerDécollage imminent.
Very nice painting indeed. A sky of light and hope. Don't you feel like flying dear Orfeenix?
RépondreSupprimerMa Cathy, comment sais tu qu' il adore ça? Est ce civilisationnel? Oui, j' apprends à voler mais ce n' est pas la peur qui me donne des ailes ( cf asterix et les vikings)! Tu parles combien de langues, toi? Tu es vraiment universelle!
RépondreSupprimerL'absence, là où s'allume toutes les petites lumières d'un présence. Là où le silence devient pesant et cogne dans la poitrine. L'absence, le temps des voyages dans le temps, où le présent n'est que vaine gesticulation entre toutes ces petites choses qui ramène invariablement vers ce qui manque. Seul moment où ton regard ne croise que le tiens dans la glace et où tu ne t'y vois pas. Lorsque l'écho qui résonne ne te renverra plus ses rires mais les tiens, alors seulement tu repartiras
RépondreSupprimerOula ça calme! Mitch, que de profondeur, c' est souvent ce que cache le voile de l' humour, j' aurais dû m' en douter! Heureuse de te savoir de retour sur la toile, en espérant de plus fréquentes manifestations sur ton site.
RépondreSupprimerA force de creuser son propre trou, on fini par prendre de la profondeur.... ;o) Hého, ya quelqu'un ? Ya quelqu'un.. quelqu'un???
RépondreSupprimerMais promis, je reste. vais réécrire un peu (un peu mieux aussi, surtout)...puis refaire quelques photos. Et promis, pas que de la lune....
Excellente nouvelle, même si je suis très lunaire..
RépondreSupprimerOrfeenix, je ne rêve pas, il y a des hexasyllabes?
RépondreSupprimerTu deviens follement décadente avec l'Amour... J'adore !
Allez, voici mon poème sur le thème et la structure de ton poème...
L'absence
Ton absence apparente est souffrance latente
Perdu en solitude
Scrutant tes attitudes
Dans toute silhouette et toute ombre passante.
Par le manque de toi mon centre est en orbite
Aspiré par le vide
En des pensées morbides
Ma planète est scindée, frêles météorites.
Si mon coeur est peureux, manquant de tes quartiers
De lune rutilante
Jamais envahissante,
Tout mon corps est exsangue et sans toi anémié.
Par le manque de toi, il me faut me défendre
Des parades déçues
Des Paradis déchus
Et ne pas être Faust, corps et âme à se vendre.
il me faut profiter de cette épreuve inique
Pour mieux me retrouver
Et mieux appréhender
Les vicissitudes de notre lien mythique,
Affirmé devant Dieu, nous sommes chair unique
Et devons maitriser
Les hivers, les étés,
Protégeant notre temps en un globe magique...