Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer En d' autre mots car je ne suis pas Eluard, que jamais on ne nous dicte notre conduite et que l' on décide de ce qui est digne ou pas de nous. Liberté.
mardi 3 mai 2011
adieu aux armes
A toi, J. Guitare,nos routes se décroisent,que la tienne soit droite!
Sous terre hibernera la peine emprisonnée,
Là où les feux follets donnent au feus héros
L' illusion d' une trêve autour d' un brasero,
Au milieu des muguets, tocsins empoisonnés.
Mais lorsque le printemps fera jaillir des arbres
La rondeur des bourgeons gorgés comme un foetus,
Les branches formeront en un amer rictus,
Un arc en ciel de bras de la froideur du marbre.
Mon étreinte n'est plus mais je garde l' empreinte
Du trop doux troubadour qui m' offrit sa chanson,
Gravée sur une coupe, ô fidèle échanson
Qui n' as pas pu noyer le noir fiel de mes craintes.
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Bonjour,
RépondreSupprimerpourquoi nous devons guérissons les blessures soldat?Pourquoi nous devons l'aider dans sa reconstruction?Le soldat sera fortement et alors...il détruit d'autres coeurs.
salutations
Megi
.
Le muguet est toujours empoisonné... Alors, vaut mieux le laisser dans les bois, non ? (Pendant que le loup n'y est pas...)
RépondreSupprimerbises
Megi, tu as raison, mais les soldats ne font qu' exécuter des ordres établis dont ils sont les victimes, je voudrais détruire le ténébreux destin de nos intimes guerres , pas les soldats qui combattent souvent pour leur juste cause.
RépondreSupprimerJe t' aime bien.Prends soin de toi.
Jeanfi, je dois bien avouer que le printemps n' est pas ma saison de prédilection, j' y déplore une multitude de deuils, mais c' est une histoire personnelle, le loup ne me fait plus peur, je suis un vieux renard maintenant, pour moi, c' est un chien domestique.
RépondreSupprimerThe sound of striking matches...
RépondreSupprimerCraque-moi une allumette
Mets le feu à mon esprit
Chante à me tuer la tête
Donne du bois sec à ton génie…
Croque la vie à pleins poumons
Respire le vent en suspens
Exhorte le ciel des saisons
Revis la mort de tes amants...
Emplis la sève de tes yeux
Ressource le temps de ton âge
Inspire les embruns des cieux
Apprends le feu des voyages...
Arpente le ciel en chemin
Apprends ce que tu sais déjà
Eclipse la lune jasmin
Prends le halo de ton aura…
Peins l'acrylique dans ton fief
Brosse les couleurs de ton temps
Coupe au couteau les bas reliefs
Vernis la croûte du talent…
Dévale les mots vertiges
Ravale sa face au monde
Creuse le son des vestiges
Dessine une mer bien ronde…
Crie ton amour aux falaises
Respire la vie des relents
Aime l'étincelle braise
Jette de l'eau à l'océan…
Anonymous..
On arrive à s' entendre entre poètes civilisés, ton cadeau d' adieu est magnifique,Voilà qui est plus digne de nous que des bagarres de chiffonniers, je ne te hais point, anonymous, nos vies ne sont pas les mêmes,nos appétits non plus, je le regrette,vraiment,bonne route droite,je garde un bon souvenir de tes sillons sur mon tortueux cheminement.
RépondreSupprimeranonymousse
Bel échange poétique.
RépondreSupprimerAlors, REVEILLE-TOI !... Pour moi ou un autre, peu importe. REVEILLE-TOI, Sors de ce mirage que que tu crois être TA VIE !...
RépondreSupprimerFais ça pour tes... pour qui tu veux mais fai-le !...
Ma Zeta, les anonymes se suivent et ne se ressemblent pas, oui le poète n' est pas le pire, ni mon impertinente Lady Godiva..Hé bien quelle année! Vivement la retraite :-)
RépondreSupprimerAnonyme, je ne VEUX pas être réveillée d' aucune mort, encore moins de la petite, et je donne toutes les réalités emmerdantes de la triste actualité de ce siécle de matière contre un seul de mes mirages atemporel et flamboyant.
RépondreSupprimerAnonymousse
Quatrains d'alexandrins et rimes embrassées,
RépondreSupprimerEt ta plume trempée dans l'eau sombre du Styx
Fait jaillir un sonnet, lumineuse Orfeenix,
De divine facture et de style apeuré...
Si le coeur est trop lourd, faut-il baisser les armes ?
Certains préfèreront les chagrins belliqueux,
D'autres pacifieront des combats silencieux;
N'est-il pas si subtil de voguer dans les larmes ?
Il faut trouver sa voie au milieu des abysses,
Emporté par le vent des plaisirs dionysiaques,
Préférant les Enfers au mont paradisiaque,
Dans la mélancolie de regrets en délices...
Wouaouh! Tu as plus d' une corde à ton arc et à ta lyre! C' est incroyable! On se parle par hasard sur blog it et on a la même passion des alexandrins! Tes vers sont parfaits et visiblement tu connais la musique, je serai très intéressée si tu as un site où je peux lire ceux que tu écris, sans nul doute , depuis pas mal de temps. Bienvenue à toi, Julien, heureuse de faire ta connaissance!
RépondreSupprimerJe suis éclaboussée dans le bon sens du terme par ton texte et celui de Julien ChAbAdA ... En plus accompagnée de la musique de Hans Zimmer , que demander plus ! ;o)
RépondreSupprimerJe reste , j'observe , je lis , j'écoute ... Dans larmes il y a arme , celles ci font aussi mal , elles désarment parfois ... ;o)
Douce fin de journée ...
Bises ...
Marie, à la tienne! ( ton avatar!) tu as vu le nouvel arrivage? Un vrai casting littéraire! On va pouvoir faire une star ac des rimeurs! Moi aussi , je suis époustouflée , surtout qu' il n' a pas dû l' écrire en beaucoup de temps! Merci de ton réconfort, surtout que tu as tout suivi de la joute à distance, toi!Parfois il est bon de " préparer la guerre quand on veut la paix..."
RépondreSupprimerTon poême est sombre mais beau Isabelle et la réponse poétique "d'anonyme" ne l'est pas moins...
RépondreSupprimerMais oui Rénica, cet anonyme ami et moi avons retrouvé la magnanimité qui ' aurait jamais dû nous quitter, en tout cas , j' ai apprécié ton tact, pas facile de ne pas prendre parti quand on connaît les deux " belligérants".
RépondreSupprimermon commentaire a disparu à l'instant, brrr! je reviens ce soir vous parler!
RépondreSupprimerJe découvre et suis touchée de ce qui vit ici !
RépondreSupprimerJ'accroche votre lien :)
I would love to be on that beach :)
RépondreSupprimerBrigitte, ta présence est déjà une douce parole!
RépondreSupprimerIsabelle C, bienvenue , ravie de te voir ici, après t' avoir vue ailleurs avec un coup de coeur pour ta sensibilité bienveillante!
RépondreSupprimerKrystal, j' ai pris cette photo à Juan les Pins, la côte d' Azur renferme encore quelques jardins secrets!
RépondreSupprimeroui je disais quand mes lettres se sont effacées que je me prenais à penser la poésie en écoutant Prigent ici et en lisant vos vers.
RépondreSupprimerPour faire entendre la crise ( cf télérama, semaine) Lordon ( économiste) a choisi le théâtre et l'alexandrin, pas mal! Belle soirée Orfeenix
Brigitte, en fait j' aime aussi quand tu me parles! Ces genres sont plus adaptés aux crises de foi et de nerfs mais après tout, ne faisons pas l' économie de notre intérêt à découvrir ce mélange inusité!A bientôt!
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerje voudrais remercier avec te de tout coeur !!!
Tu es seul homme celui sait de quoi il va ici.
J'ai lu aujourd'hui beaucoup de commentaires joyeux( mon article dans les Blog)
"Liberté " est mon poème de favori.
Ce poème est grandiose et surdimensionné.
Je ne peux pas commenter ce poème.
Le poème est si haut.Et je suis si petit.
salutations
Megi
Je ne veux pas jeté un froid mais votre ami redevenu tout un coup aimable s'est permis de laisser sur mon blog, dans un anglais approximatif, un avertissement concernant ma condition d'homme marié et qu'il était destétable de poursuivre de telle manière a échangé avec toi...Comment cette poussière cosmique peut elle oser se confronter à moi ? Et quand bien même je suis bien en colère d'être associé à pareil naufrage...
RépondreSupprimerPoétiquement
Un Poète en colère !
Maxence, j' ai honte de t' associer à ce harcèlement hostile dont je suis l' objet, cet homme n' aura plus jamais rien de moi, il essaie de dégoûter tous les hommes qui m' approchent sans imaginer à quel point cela m' amuse après m'avoir presque tuée! Il m' aide seulement à voir qui est influençable et qui se forge sa propre opinion, merci de ce billet qui atteste de ta loyauté.
RépondreSupprimerHa ha! Megi, je t' adore, pour parler de liberté, je suis ton homme, c' est une expression qui signifie que l' on s' entend bien pour nos thèmes de prédilection, je te trouve exquise, nos maladresses respectives de langage sont délicieuses! bises suaves!
RépondreSupprimerj'aime ta poésie ISABELLLE...ton souffle m'a redonné la vie...Souffle enrore...
RépondreSupprimerMaxence, c' est toi mon inspiration, notre souffle n' est pas prêt de s' éteindre, et les aigris, on les emmerde ( pardon, je suis moins ben élevée que toi!)
RépondreSupprimerTu es autant élevée que moi Camille<<<<<<<<<<<<<<<;;-)
RépondreSupprimerEn êtes vous si sûr, Perdican ? :-)
RépondreSupprimerJe suis émue de voir Denez Prigent sur un blog...Amitiés de Brest
RépondreSupprimerClara, il est déjà si émouvant lui même! Bienvenue à une Bretonne,j' aime votre patrie!
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