Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer En d' autre mots car je ne suis pas Eluard, que jamais on ne nous dicte notre conduite et que l' on décide de ce qui est digne ou pas de nous. Liberté.
mardi 8 mars 2011
La chatte sur un toi brûlant
Renoir: jeune garçon au chat.
Si un soir une chatte à tes pieds se frottait,
En ton jardinet insulaire,
Ou qu' en entrechats souples vienne tressauter,
Dans le printemps crépusculaire,
Laisse la donc entrer juste pour une nuit:
Elle saura par ses caresses,
Te délasser de la blessure de l' ennui,
En te faisant mille tendresses.
Sa queue de soie dressée comme un orgueilleux if,
Effleurera tes mains diaphanes,
Pour toi seul le velours tapissera ses griffes
Aux ardeurs sacrées de profanes.
Sérieuse et pensive comme un ancien Kopte,
Elle connaîtra tes pensées;
Ses yeux pers supplieront en vain que tu l' adoptes,
Ses deux prunelles insensées.
Que s' égarent tes doigts sur son corps à l' envi
Sans se soucier de l' avenir:
Elle a pour te hanter sans se lasser neuf vies,
Neuf vies emplies de souvenirs.
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Je trouve ce poème tout simplement superbe!
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMango, merci, vous n' imaginez pas comme votre jugement que j' admire tous les jours est important à mes yeux.
RépondreSupprimerHeartman,tu viens toujours apporter beaucoup de pp, paix ( je ne me moque pas,je fais aussi beaucoup de fautes de frapppppes :-)
RépondreSupprimerJe n'oserai poser ma patte sur cette soie !
RépondreSupprimerEt pourtant je parie que vous êtes " une bonne patte:-)!"
RépondreSupprimerHeureux de constater qu'il n'a pas fallu que j'attende la miaou pour enfin lire un poème CHAToyant. Et cha, cha m'plaît !
RépondreSupprimerEnfin,Janou n' aboiera pas! j' en ronronne de plaisir:-)
RépondreSupprimerSi la belle amie se raconte en retenant ses griffes, il y a de quoi se laisser tenter...
RépondreSupprimerDeux le même jour !
RépondreSupprimerc'est beau, je me tais
Lemodrop,tu pourras toujours venir sans danger ici!
RépondreSupprimerPapiluc, j' aime bien quand vous parlez, moi!
RépondreSupprimerSuperbe... !
RépondreSupprimerJ'ai l'impression de sentir Osiris mon doux compagnon de tout les jours...
Comme c'est sensuel et tendre, j'en ai la chair de chat.
RépondreSupprimerJeanfi, Osiris!Quel joli nom de chat qui vient du pays où ils sont sacrés, avec aussi le joli symbole des morceaux éparpillés qu' il a fallu réunir par amour, je vous félicite pour ce choix!
RépondreSupprimerMa Zeta, cela complètera ta panoplie de " catwoman" redresseuse de torts en public et à la douceur féline en privé!
RépondreSupprimerJ'ignore quel âge vous avez.
RépondreSupprimerSi vous avez moins de 18 ans, je dirais que ces poèmes son prometteurs.
En revanche si vous avez déjà votre bac je dirais que votre style est particulièrement lourd. Ces poèmes ne sont qu'une mauvaise imitation de Baudelaire. Et il ne suffit pas d'accumuler des mots de registre soutenus (diaphane, crépusculaire, sacré, qui sont depuis le XIX° siècle des lieux communs poétiques) pour faire un bon poème.
Vous gagneriez beaucoup à être plus personnel, plutôt qu'à pasticher Baudelaire, comme tant d'autres l'ont déjà fait.
Je ne respecte pas l' anonymat qui ne me permet pas d' aller vérifier votre crédibilité sur votre site puisque pour me juger, j' imagine que vous même avez une écriture novatrice et vous pouvez vous féliciter de mettre le doigt là où ça fait mal car je ne sais pas écrire autrement, c' est ce qui me vient des tripes, et quand on me renvoie ce genre d' image, du haut de mes 44 ans, j' ai envie de jeter à la poubelle ce que j' écris et moi avec, je ne sais pas faire autre chose, c' est moi, c' est ainsi, je fais ce que je peux et j' en ai marre que des anonymes s acharnent à me faire souffrir,venez à visage découvert et on discutera à la loyale.
RépondreSupprimerJe n' ai pas de prétention, je ne cherche pas à être éditée, je ne m' impose pas dans les médias, je veux juste qu on me laisse exprimer sur mon petit site modeste ce que j' écris avec mon sang,qui que vous soyez et si vous êtes celui qui me cartonne aussi sur mes commentaires ailleurs qu ' ici,dites moi ce que vous voulez et ce que je vous ai fait, je suis déjà par terre, ce n' est pas la peine d' y mettre le pied.
RépondreSupprimeret moi qui lit vos poèmes depuis peu je dirais que je sens dans vos écrits venir quelque chose qui naît de vous sans être de l'autre.
RépondreSupprimerle bord est autre il est vrai, de Baudelaire peut-être, je ne le connais pas;
mais il faut bien s'adosser un peu parfois pour que les mots reviennent de soi.
Brigitte,merci pour ces paroles ,Baudelaire est mon maître et je suis déjà fière qu' on me compare à lui, je sais très bien que je ne lui arrive pas aux orteils, mais j' ai survécu en le lisant, en me réfugiant auprès de lui comme s' il était lhomme de ma vie et j' écris dans on ombre, je n' essaie pas de l'imiter, j' ai besoin d' écrire et, ce qui sort, c' est ça,depuis que j' ai seize ans,cela n' évolue pas!merci d' apporter votre sagesse et votre équilibre, mais l' anonyme n' imagine même pas le poignard qu il vient de planter, je m' accroche à ce que je peux, c' est ma bouée de sauvetage,il n' a qu' à changer de chaîne si le programme ne lui convient pas.
RépondreSupprimerJe suis sûre que ce n'est pas Zemmour ni Jean d'Ormesson d'ailleurs, ils ont tous les deux le goût des mots et apprécieraient sans aucun doute tes écrits aux inspirations multiples.
RépondreSupprimerVotre poème est remarquable...Suave et léger...sans jamais tomber dans les pièges du genre,il suggère sans cesse et laisse la porte ouverte à l'imagination du lecteur...
RépondreSupprimerUn petit régal...
La critique est aisée mais l'Art est difficile...
Qu'hommage soit rendu à celles et ceux qui osent dompter cette difficulté afin que de leur travail de ciseleurs de mots naissent de beaux émaux comme celui-ci...
Poétiquement vôtre,
Maxence Przyborowski.
Ma Zeta, je ne pense pas qu' ils viendront jamais s' égarer ici!Merci de venir à la rescousse, je suis beaucoup plus sensible à la critique qu' on ne saurait le croire.
RépondreSupprimerMaxence, voici un présent que je n' oublierai pas, je n' ai pas peur de dire que vous êtes le poète actuel qui m' avez le plus fait vibrer et votre condescendance aujourd ' hui me fait l' effet d' Esmeralda donnant à boire à Quasimodo,je ne m' attendais pas à ce geste de grand seigneur, il me va droit au coeur.
RépondreSupprimerIsabelle
Ce poème me donne envie de laisser mon hublot ouvert sur le ponton, au cas où...^^
RépondreSupprimerJe me suis régalé à vous lire, chaque mot à sa place rythmant des vagues de musiques intérieures. Chapeau Orfeenix !
Ce qui me fait dire qu'un malfaisant ci-dessus mériterait un coup de mon sabre !
Les vers doivent le ronger lui qui doit être incapable d'en écrire de pareils...
Besos et bravo encore Orfeenix !
Jack
Moi, un pirate qui prend ma défense sans me connaître ça me rappelle les légendes du Mercator et de barberousse qui peuplaient mes rêves, bienvenue, Rackham, vous venez de sécher le pleurs d' une petite fille qui déclare fidélité et loyauté à votre blog!
RépondreSupprimerIsabelle
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe préfère faire saliver un homme que j' aime que faire baver un inconnu!
RépondreSupprimer- je découvre ici, c'est beau !
RépondreSupprimer- merci orfeenix pour le commentaire élogieux (trop) chez Laurent ;)
- nos blogs sont très différents bien sûr, comme nous le sommes aussi, heureusement
- au fait connaissez-vous l'autoédition ?
Tilly, je suis très touchée de votre présence ici, mais non ce n' est pas trop élogieux,c' est unanime, Versus que j' estime m' en a dit autant de vous dans un com par exemple. je ne connais pas l'autoédition, je découvre grâce à vous et Laurent et je vais suivre de près.Très bonne soirée.
RépondreSupprimerComment dire... Ce texte est tout doux... comme les poils d'un chat ^_^
RépondreSupprimerjouff, surtout nourri au saumon fumé:-) ( private joke)
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