Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer En d' autre mots car je ne suis pas Eluard, que jamais on ne nous dicte notre conduite et que l' on décide de ce qui est digne ou pas de nous. Liberté.
vendredi 13 mai 2011
Le grand sort scié
Dulac: Orphée et Eurydice.
A M. des grands monts de Norvège.
Si Orphée eût porté un pareil appendice
Protégeant ses trésors de mille yeux de paon,
Qu' eût importé sa lyre ou sa flûte de Pan,
Dans nul enfer jamais n' eût sombré Eurydice.
Antigone aurait eu un semblable piolet
Afin d' ensevelir son frère Polynice,
Dante eût pu de sa dague sauver Béatrice...
Le carême eût perdu son morbide violet.
Car enfin je ne veux pour aucune assomption,
Renoncer aux pouvoirs qui me tirent à terre,
Les saillies de tes mots et de ton cimeterre
Seront les forces nées de neuves rédemptions.
Viens adoucir ma peau à tes rigidités,
Que mon corps défendant à tes lois s' émancipe,
Fendant toutes les mers, corsaire sans principes,
Viens fondre toute lame en ma liquidité.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Une invitation en forme d'hommage pour servir de fourreau à un bel instrument ! Ça donne envie de jouer de ta musique, Isabelle, celle de tes mots m'envoute déjà ♥ Besos :)
RépondreSupprimerChez Orphée, je préfère encore le chant des sirènes que celui des sorcières au sort scié et dormir dans les bras de Morphée pour faire de beaux rêves, il est presque minuit d'ailleurs;
RépondreSupprimerBonne nuit, Orfée-nix et Bizak s'écrit comme celui de Balzak, l'honoré.
Ceci est un hommage aux vits kings! Les seuls aptes à faire frémir les violons comme un coeur qu' on afflige, un coeur triste qui hait le néant vaste et noir... besos, pirate, je suis ton amie amicale d' escale à l' écoute des battements de ton coeur de pirate! Qui a trouvé un ami a trouvé le trésor de Rackam le rouge!
RépondreSupprimerA bientôt pour vous amuser dans la comédie humaine, je vous offre mes splendeurs et misères de courtisane...
RépondreSupprimerAh, je n'ai de norvégien que l'omelette mais je prends ton oreille amicale, c'est un beau trésor de pirate ! Besos du samedi ♥
RépondreSupprimerJack tu me fais mourir de rire! Quel gourmand!Mais oui je prête l' oreille à ventre affamé qui n' en a pas même si ma cuisine se résume à ôter l' emballage! bisous ami des mers du sud!
RépondreSupprimerPour toutes vos splendeurs offertes, je vous envoie un joli bouquet de fleurs et pour les misères, jetez les aux orties.
RépondreSupprimerCap au Nord… Fée Nix !
RépondreSupprimerEntre terre et mer, ton corps généreux hésite…
Faut-il garder le phare ou faut-il naviguer ?
Si tu es cratère, continue de brûler,
Mais si tu es Geyser, accepte les marées…
En ton Tabernacle, méfie toi des Alliances,
Moïse avec son Arche est resté dans les cieux,
Et des idolâtres ont péri dans le feu ;
Garde toi du péché et jouis dans la clémence…
Pour ta boite de Pandore, il serait pratique
Qu’elle soit ignifuge à quelque Prométhée
Qui voudrait de tes braises trop vite abuser…
Autant prendre la mer et partir de l’Attique…
Va trouver ton Corsaire à l’âme norvégienne,
Sans peur que tes œufs soient réduits en omelette,
Tu deviendras Feyja divine et coquinette,
Liquéfiée de plaisirs sans que Thor n’intervienne…
J.ChAbAdA
(Quatre quatrains d'alexandrins pour réagir poétiquement à ton grand sort scié, grande soeur Orfee, y a fallu que je me décarcasseois là... Menfin... J'espère que le résultat te plait...]
RépondreSupprimerDes fleurs et des vers, la journée commence bien!
RépondreSupprimerBizac , vous êtes charmant! Sachez cependant que j' aime la misère et les misères , les contrastes des " soleils mouillés et des ciels brouillés brillant à travers les larmes" et que j' aime au moins autant les ténèbres que la lumière, je prends donc les fleurs ET les orties, cela fouette le sang , dit on! Amicalement.
Julien, je t' adore, comment pouvais je vivre sans ton amitié? Tu comprends tout sans paroles, tu sens à distance et tu restitues en oeuvre d' art sous la forme parfaite de tes vers mordorés, bref moins poétiquement je suis sur le cul de tant de sagacité, tu es sacrément fûté!
RépondreSupprimerToi qui me connais si bien par gémellité de plume et d' âme même si c' est récent tu as compris que la prudence et la tempérance ne sont pas mes vertus cardinales mais que du nord au sud sont mes points cardinaux! Bises et rebises mon rouleau de printemps!
Belle Orfeenix, voilà le temps qui revient, celui de blogger qui nous délaissait depuis ces jours, je lis, étonnement de vos vers, de celui que j'aime qui dit "viens adoucir ma peau à tes rigidités", je l'emporte avec moi à la pointe de l'épée puisqu'il est rédemption.
RépondreSupprimerMa chère Brigitte, je suis heureuse de vous étonner car je l' ai été bien souvent chez vous, décontenancée, intriguée, interrogée puis attrapée, séduite , envieuse de cette plume si sobre qui en dit tant, et maintenant j' essaie de m' approprier cette force , vous m' apprenez beaucoup, merci de vous.
RépondreSupprimerEh bien, ma bonne dame, le printemps nous dévergonde!
RépondreSupprimerÇa me change des hommes politiques.
Phallique poême empreint de frénésies bacchanales...tout un programme ;-)
RépondreSupprimerJ'ai corrigé Feyja en Freyja...
RépondreSupprimerAu panthéon nordique des poètes, chère Freyja, je suis donc bien ton Freyr !
La preuve ici : http://hors-de-ce-monde.blogspot.com/2011/05/trou-de-vers-de-la-fee-nix-de-lattique.html
J. ChAbAdA
Ma Zeta, si j' étais politiquement correcte je n' aimerais pas les marins mais je me coltinerais la Marine, et comme je m' y connais beaucoup mieux en popolitique qu'en politique, le choix est fait!
RépondreSupprimerRénica, intéressantes combinaisons de mots:-)
RépondreSupprimerBises, toi.
Moi, je voudrais bien vous offrir des misères en fleurs et comme vous aimez les fleurs du mal de Baudelaire qui a dit qu’il existe une beauté propre au mal"misère"), je vous offre, gentiment ses vers ( je sais vous les connaissez tous, mais c'est bon de les répéter):
RépondreSupprimerVous que dans votre enfer mon âme a poursuivies,
Pauvres soeurs, je vous aime autant que je vous plains,
Pour vos mornes douleurs, vos soifs inassouvies,
Et les urnes d'amour dont vos grands coeurs sont pleins !
Ouais, la médecine qui vient m' enduire de fôtes!
RépondreSupprimerSuper la confreyrie!
Mon lapin,ton poème ne manque pas d'r, en tout cas notre inspiration réciproque est d'enfer mon frère!
Bizac je preeeeeends!!!!! Du fond des tripes merci pour ce sublime quatrain!
RépondreSupprimerVous êtes terrible vous! Je vous adopte! On se tutoie?
Oui, bien sûr, or-fée-nix, je suis terrible! je m'amène comme chez moi, forcément, on se tutoie! D'ailleurs, ça sonne faux, quand on se vouvoie et que moi, je te fais des misères!
RépondreSupprimerMême pas mal! Fais comme chez toi!
RépondreSupprimerIsn't it amazing that certain Green legends, myths, and tragedies still concern many people :) It's a beautiful poem.
RépondreSupprimerOlga, i bet we have the same life! Thanks to be here!
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerpoesie courageux et beaux!!!Remerciement!!!
Je voudrais vous remercier que tu m'as aidé,
ne pas descendre dans mon rêve mondes sans manière de retour trouver pouvoir.
Et musique des Björk est encore légèrement ,ce qui nous relie.Ma favori chanson "Pagan poetry "
Excuses pour la mauvaise traduction.
salutations
Megi
Coucou Megi,
RépondreSupprimerNe me remercie pas, c' est très égoïste de ma part, j' aime ton blog magnifique, je n' ai pas envie de m' en passer, je ne veux pas qu' il s' endorme, ne disparais pas , je sens à distance ta sensibilité exquise et tu m' attendris!
Enorme bise à toi!
Isabelle
La temperature vient de monter d'un cran chez moi.Il va falloir que je m'aere.Mais que ta plume est belle!
RépondreSupprimerHa ha! Ces vers se voulaient chaleureux en effet ,les saints de glace sont derrière nous , voilà l' été!
RépondreSupprimerAh, comme je me trompais en écrivant dans mon com que l'érotisme de ces vers me changeait de mes préoccupations politiques!
RépondreSupprimerJ'avais oublié DSK qui, vu sa biographie hormonale, peut songer à travailler pour Marc Dorcel (mais oui, je connais).
Ma Zeta, si c' est vrai ,si ce n' est pas un " coup monté" je prie le panthéon de lui envoyer une floppée d' érynies...Encore une qui désormais consentira à tout pour être sûre de ne plus être violée.
RépondreSupprimerUn poema muy bonito escrito a la manera d 'un fauna
RépondreSupprimerEsta gran suerte serrada le hechizó visiblemente
Eh ben c'est pas moi!
RépondreSupprimermerdum, j' efface la réponse incompréhensible pour un non initié, merci de m' avoir prévenue!
RépondreSupprimerEstimado Anónimo
RépondreSupprimerMe gustan los faunos y primavera, la naturaleza de júbilo y las amables palabras, así que gracias por su presencia.
Poéticamente suyo...
RépondreSupprimersi usted es el que yo pienso, yo ruego que me envíe un poema sublime, que sufro por haber perdido. Si es un otro, quien es?
RépondreSupprimerSoy bien aquel en el que piensas
RépondreSupprimerLe ruego que me haga el hermoso poema que ha desaparecido y que yo amaba tanto, si usted por favor
RépondreSupprimerUn hymne à l'amour , aux courbes terrestres laissant Palimpseste dans un tiroir pour chevaucher le hasard ... Donner un sens aux lettres , se lover dans chaque atour pour dire et en corps que l'amour nait sans équivoque quand on sonne à la bonne porte ... Ma chère Isabelle , j'aime ton écriture , j'aime quand elle griffe, qu'elle remue les consciences pour déverser comme une essence , une naissance à la pointe du désir ...
RépondreSupprimerC'est tout simplement beau ... :)
Bravo aussi à ChabAdA :)
Douce journée ... Bises :)
Marie, heureuse de te retrouver après ton voyage au pays des destins qui tiennent à un fil, je suis sûre que tu en as fait le pays du sourire pour les enfants! Oui Julien est un jeune surdoué de l' écriture très altruiste comme toi, et je me félicite de vos présences.Je n' ai pas réagi à ta remarque tout en pudeur sur la vidéo de Blunt, alors je vais imiter mon jeune ami et te répondre ceci écrit en des circonstances pas tout à fait comparables mais, bref:
RépondreSupprimerComme une eau de rosée trop vite évaporée,
Portant l' ample reflet des vastes sycomores,
Avant d' être absorbée au ciel, bue par l' aurore,
Abandonne un calice floral éploré,
Tu étais en bourgeon le jardin d' Arcadie,
L'âge d' or sommeillait en tes formes graciles,
Le paradis perdu d' eldorados faciles
A dû capituler face à la maladie.
Pour orner l' univers d' une étoile de sang,
Le don sacrificiel d' une existence en germe
Aux soifs de renaissance a apposé le terme,
Irradiant nos coeurs d' un mal incandescent.
D' un baume lacrymal comme un martyr sois oint,
Qu' au grand livre de vie ton nom l' on reconnaisse,
Fais valoir entre tous un juste droit d' ainesse,
Roi d' un monde où mon être aimanté te rejoint.
Querida Isabelle
RépondreSupprimerPrometio que viene...
Pronto...
Benvenudo querido, Nunca me olvidaré de ti, tus palabras me mantienen en un cielo sin sombras
RépondreSupprimer.
Qui est mon semblable ?
RépondreSupprimerNon pas celui qui partage toujours mes pensées et mes actes,
Ou qui adhère à mon chemin de vie,
Mon semblable est celui,
Celui qui a compris,
Que de la différence,
Dépendait l'harmonie...
Poétiquement
El gran condor pasa!
RépondreSupprimerLes mythes j'en connais peu... j'ai retenu Pégase (va savoir pourquoi ?) et Icare (là encore, pourquoi?)... bref j'aurais aimé que Pégase rencontre Icare (c'est une obsession chez moi :-)), la terre et le ciel.. et qu'ils se confondent en un envol définitif.
RépondreSupprimerBelle idée frédérique, les ailes du cheval n' auraient pas fondu au soleil et il eût peut être rapporté le feu de la connaissance aux hommes, tandis que maintenant , tu te bats pour emprisonner la lumière au prisme de ton objectif, et tu arrives parfois à concilier terre et ciel en des horizons indéfinis...Finalement, même si je ne peux m' empêcher de rêver d' ailes le monde est aussi beau vu d' en bas!
RépondreSupprimerMerci Marie.
RépondreSupprimerEt j'aime beaucoup la réponse poétique d'Orfee, ça coule de source...
julien et Marie, deux grands esprits qui se rencontrent!
RépondreSupprimerIsabelle
RépondreSupprimerSAILING not Wedding.....
My dear French friends.....Dictionary's
à la voile!!!!!!!!
Gros poutous :-)
I will drink to you in Marseille.
RépondreSupprimerau revoir.x
Tchin! Me! ô bonne mère, i thought you were on honey moon! Well take care of you, i have a special feeling with sailers, kisses and poutous too!
RépondreSupprimer