Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer En d' autre mots car je ne suis pas Eluard, que jamais on ne nous dicte notre conduite et que l' on décide de ce qui est digne ou pas de nous. Liberté.
dimanche 10 avril 2011
Que la joie ne soit pas que pour les demeurés
L'éternel printemps d'après Rodin, peinture de Rénica.
Blasés , la blouse usée ,attendant la relève,
Utiles laborieux des blèmes matinées,
Forçats suintant l' effort aux paumes patinées,
Artisans de nos rues, que vos printemps se lèvent!
Solistes associés assassinant les rêves
A coup de mots stylets pour couple suicidé,
L' acide accord tacite a ceci décidé:
Union perpétuité.Que vos printemps se lèvent!
Toi , fou, hurlant ton mal, poing levé sur la grêve,
La tête harassée d' un ressac incessant,
Quand dans le ciel crasseux tombe un soir indécent
Tu te croirais damné, que ton printemps se lève.
Nous tous aux cent secrets ,si cruels qu' on en crève,
De feinte en faux -semblant contraints de composer,
Refoulant la révolte et refusant d' oser
Rompre les cours des vies dont nous sommes élèves.
Prenons les fleurs des chants que la brise soulève,
De nos plumes d' oiseaux traçons nos destinées,
Les arts vont nous vêtir d' une peau satinée
Qui se frotte au printemps toute gorgée de sève.
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RépondreSupprimerToi, tu peins ta syllabe !( ndlr pour les non littéraires, et il y en a! le pentasyllabe est un vers de cinq pieds,avec ça , c' est sûr que ça peut marcher :- )
RépondreSupprimerIl est fou ce titre Orfeenix!
RépondreSupprimeret le voilà qui fait son oeuvre et m'écrie de joie:)
puissance d'Alexandrie que l'on sent travaillée à la pointe de l'épée
continuez la révolte qui nous réveille
Brigitte, vous êtes déjà en éveil, vous! Votre voix est l' écrin d' une vraie joie, d' émaux tout en lumineuse pudeur!
RépondreSupprimerMaxence, voici où nous en étions:
RépondreSupprimerL' écho d' une autre vie luit comme un luminaire,
Ainsi que dans l' éther brille l' orbe de l' âme,
Dont le corps chante l' air d' un piètre épithalame
De la Terre aux Cieux s'élèvent les mystères...
Rappelle-toi, jadis ,tu fus mon autre moi ,
Je contemple à nouveau le naguère en tes yeux,
Rassasiant mon désir d' apprendre en ces aïeux
Ce n' est pas faire aumône que d' exprimer ici vos phéromones, telles de belles anémones...c' est énheaurme !
RépondreSupprimerTrêve de plaisanterie, le plus beau poème que j' ai lu de vous à ce jour, où chaque mot est efficace pour le sens et pour lequel la métrique ne se fait pas sentir mais reste l' armature nécessaire et indispensable.
" L' acide accord tacite a ceci décidé ", du Racine revu et corrigé par Mallarmé !
Bon si le poète est absent....
RépondreSupprimerEn amuse gueule :
L' unique étoile scintillante de l'émoi.
Plutôt in cauda mellum cet amuse gueule !
Ciao.
Versus, ce joli vers est mieux qu' une mise en bouche!vous avez vu comme on se prend vite à ce jeu? On essaira d' en faire un collectif si Maxence est d' accord!
RépondreSupprimerMais ouiii! "Pour qui sont ses serpents qui sifflent sur vos têtes!", je n' y avais pas pensé mais entre le baroque et le symbolisme, vous me gâtez!
Vous ne pouvez pas me faire plus plaisir que de parler d' hormones masculines car je revendique mon admiration pour l' intelligence des hommes , je vais souvent en puiser sur votre site entre autres, d' ailleurs votre avis me touche immensément car je m' efforce en effet de me hisser à la hauteur de mes commentateurs et tatrices brillants et exigeants, vous m' éduquez.
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RépondreSupprimerHa ha ha! ce que je fais ne casse pas toujours trois pattes à un canard!
RépondreSupprimerLes pentamoutons c' est sous mon lit :-)
Merci.....
L' écho d' une autre vie luit comme un luminaire,
RépondreSupprimerAinsi que dans l' éther brille l' orbe de l' âme,
Dont le corps chante l' air d' un piètre épithalame
De la Terre aux Cieux s'élèvent les mystères...
Rappelle-toi, jadis ,tu fus mon autre moi ,
Je contemple à nouveau le naguère en tes yeux,
Rassasiant mon désir d' apprendre en ces aïeux,
Secrets qu'enferme hier dans son écrin de bois.
En m'excusant du temps passé, Il a fait beau, je suis aller respirer un peu...Une rime pauvre enfin !
Maxence, vous n' avez pas à vous excuser, nous n' avons stipulé aucune exigence dans le temps, et vous nous ramenez un joli bois de votre promenade!
RépondreSupprimerla diphtongue passe comme suffisante,nous n' avons pas encore fait voeu de pauvreté!
Je relance mais on peut reprendre demain,la nuit est une muse féconde.
Retrouvons la mémoire au galbe des statues
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RépondreSupprimerQuelle gorgée de sève ce poême inspiré d'une belle sensualité...j'aime j'aime j'aime !!!
RépondreSupprimeret si c'est Muse qui t'inspire ;-) j'aime aussi.
José, qui aime bien ne châtie pas bien son langage, ou castigat mores ridendo!C..tripes et érudition ne sont pas en lutte et les pires donneurs de leçon , les vrais censeurs sont souvent incultes!
RépondreSupprimerEn tout cas tous mes amis blogueurs dont toi sont pour moi des livres desquels apprendre,simplement Versus , Brigitte et Roger Dautais m' ont ouvert à une modernité que je refusais alors que j' étais faite pour l' apprécier ,un peu comme l' art abstrait.
Renica tes arbres vitraux ne manquent pas de sève non plus! ni de sensualité,sacrés vitraux!
RépondreSupprimerJe me délecte également de ton ambiance musicale, j' allais même écouter ton blog en cachette:-)
L' écho d' une autre vie luit comme un luminaire,
RépondreSupprimerAinsi que dans l' éther brille l' orbe de l' âme,
Dont le corps chante l' air d' un piètre épithalame
De la Terre aux Cieux s'élèvent les mystères...
Rappelle-toi, jadis ,tu fus mon autre moi ,
Je contemple à nouveau le naguère en tes yeux,
Rassasiant mon désir d' apprendre en ces aïeux,
Secrets qu'enferme hier dans son écrin de bois.
Retrouvons la mémoire au galbe des statues
Promenons nos esprits sous d'antiques soleils
Isabelle, la nuit tous les chats sont gris...
Ce nouveau poème est très rafraîchissant, printanier... Longue vie au Printemps...
Cette déclaration donne envie de se dévêtir des haillons de tant d'hivers qui ne sont toujours pas passés.
RépondreSupprimerMaxence merci encore pour cette initiative inisciente,j' adore ce jeu! Merci pour le printemps, Severine est un Botticelli et votre dernier poème est une pure fantaisie,le "bossu" est un Lagardère.
RépondreSupprimerSombrons dan l' autrefois, ce lumineux sommeil
Ma Zeta, ma jumelle à moi, merci de venir - et en tenue légère, caliente!- malgré le réel qui t' absorbe!
RépondreSupprimerwow ... stanzas 2 and 3 ... power (of word and emotion)... yes, i salute the eternal death and rebirth of season and the cycle of life and love ... and also the closing couplet, perfection!!
RépondreSupprimeras always, pure reading pleasure ...
Noxalio, i' m so glad to meet you on our blogs, i do love your universe as well, we both like dark and light, and buildings above the breaks, that's great!
RépondreSupprimerL' écho d' une autre vie luit comme un luminaire,
RépondreSupprimerAinsi que dans l' éther brille l' orbe de l' âme,
Dont le corps chante l' air d' un piètre épithalame
De la Terre aux Cieux s'élèvent les mystères...
Rappelle-toi, jadis ,tu fus mon autre moi ,
Je contemple à nouveau le naguère en tes yeux,
Rassasiant mon désir d' apprendre en ces aïeux,
Secrets qu'enferme hier dans son écrin de bois.
Retrouvons la mémoire au galbe des statues
Promenons nos esprits sous d'antiques soleils
Sombrons dans l' autrefois, ce lumineux sommeil
Archers, brandons nos arcs vers d'autres étendues...
Maxence, est- ce une faute de frappe ou voulez vous jouer avec l' idée des fêtes médiévales où l' on faisait l' épreuve du feu?
RépondreSupprimerCingler la nuit des temps comme de nobles flèches
Réinventons tous deux la voûte des étoiles...
RépondreSupprimerNous avons ouvert tous deux les portes du passé...A nous de nous mettre en harmonie avec l'époque...
RépondreSupprimerDéchirée par nos traits comme un mensonger voile
RépondreSupprimerL' écho d' une autre vie luit comme un luminaire,
RépondreSupprimerAinsi que dans l' éther brille l' orbe de l' âme,
Dont le corps chante l' air d' un piètre épithalame
De la Terre aux Cieux s'élèvent les mystères...
Rappelle-toi, jadis ,tu fus mon autre moi ,
Je contemple à nouveau le naguère en tes yeux,
Rassasiant mon désir d' apprendre en ces aïeux,
Secrets qu'enferme hier dans son écrin de bois.
Retrouvons la mémoire au galbe des statues
Promenons nos esprits sous d'antiques soleils
Sombrons dans l' autrefois, ce lumineux sommeil
Archers, brandons nos arcs vers d'autres étendues...
Réinventons tous deux la voûte des étoiles...
Déchirée par nos traits comme un mensonger voile,
Les voiles déployées voguons vers Vérité...
Oups,j' ai zappé la première rime embrassée, je répare:
RépondreSupprimerCouronnés d' univers comme des déïtés
Réinventons tous deux la voûte des étoiles...
Ton sillage peindra la mer comme une toile,
Les voiles déployées voguons vers Vérité...
Il est fini, non? Qu' en pensez-vous?
Il a le charme d' un patchwork:-)
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RépondreSupprimerOui on peut considérer que ce poème est terminé.
RépondreSupprimerVous avez remanié une plus jolie fin et le résultat est satisfaisant...
Je vous remercie de vous être prêtée à l'exercice qui, malgré l'apparente facilité, est ardu, pour donner du sens et de la qualité...
Je vous laisse le soin de lui donner un titre...
José, je suis aimue, ce doit être t' aimots qui aimantent!
RépondreSupprimerMaxence, c' était un travail d' équipe qui s' est avéré un jeu très amusant ( mais pas âme usant!) Merci à vous!
RépondreSupprimerCe sera autrefois ( bof!) si vous avez mieux, n' hésitez pas!
Isabelle, j'aurais pensé à un titre comme l'antre de mondes (l'entre deux mondes)...Qu'en pensez vous ?
RépondreSupprimerHé bien bravo votre demain me plait bien ! tout est dit à deux mi maux ou presque... ;-)
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer@Maxence, adjugé!
RépondreSupprimer@Renica,s' il te plaît...dessine moi un entre monde (j' ai toujours le mouton:-)
@Earthwood, tu peux revenir quand maime!
Belle collaboration poétique que vous devriez envoyer à ce cher Gonzague.
RépondreSupprimer@Isabelle : Ho la la mais je suis incapable de faire un entre monde à la demande ! :-((
RépondreSupprimer(j'ai fait exception il y a longtemps pour ton mouton).
Je te laisse à dispo les peintures de mon blog mais pas sure que tu puisses y trouver ton entre monde...
@Ma Zeta, tu me connais, je n' envoie rien à personne, qui me veut vient me chercher ici! Tu me manques, viens vite te plonger dans les joies de la campagne!
RépondreSupprimer@Renica, merci, je suis sûre d'y trouver mon bonheur!C' est l' infini!
L'ANTRE DE MONDES
RépondreSupprimerL' écho d' une autre vie luit comme un luminaire,
Ainsi que dans l' éther brille l' orbe de l' âme,
Dont le corps chante l' air d' un piètre épithalame
De la Terre aux Cieux s'élèvent les mystères...
Rappelle-toi, jadis ,tu fus mon autre moi ,
Je contemple à nouveau le naguère en tes yeux,
Rassasiant mon désir d' apprendre en ces aïeux,
Secrets qu'enferme hier dans son écrin de bois.
Retrouvons la mémoire au galbe des statues
Promenons nos esprits sous d'antiques soleils
Sombrons dans l' autrefois, ce lumineux sommeil
Archers, brandons nos arcs vers d'autres étendues...
Couronnés d' univers comme des déïtés
Réinventons tous deux la voûte des étoiles...
Ton sillage peindra la mer comme une toile,
Les voiles déployées voguons vers Vérité...
I&M
En relisant ce poème j'avoue l'aimer beaucoup...Ce que nous avons réussi est vraiment plus difficile qu'il n'y paraît, sur un plan littéraire cette expérience est très enrichissante...
Maxence, enrichissante et amusante, stimulante,je ne suis pas complètement contente de moi, je confesse quelques maladresses mais le plaisir du jeu en valait la peine, sur un plan littéraire et j' oserais fraternel.
RépondreSupprimerNous en écrirons d'autres si vous le voulez bien et si le grand horloger me prête vie...
RépondreSupprimerhttp://przyborowski.unblog.fr/2011/04/12/lantre-de-mondes/
RépondreSupprimerBonne soirée,
Poétiquement,
Maxence
Ce poème est une vraie montée de sève, bon sang que cela fait du bien!
RépondreSupprimer@Maxence, je prie pour la volt ère!
RépondreSupprimer@Le mot, ça s' appelle un prêté pour un rendu car tu m' en insuffles, de l' inspiration!
J'aime le vent de rebellion qui plane sur le manisfeste qui introduit ton blog. Faisons la révolution, ma soeur!
RépondreSupprimerUn vent qui souffle, pas qui plane. J'ai besoin de vacances, en Grèce, par exemple.
RépondreSupprimerMa Zeta, tu connais ton influence, ce vent souffle d' Espagne!
RépondreSupprimerIntelligence et beauté , ce pays et fait pour toi!
On part quand? :- )