Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer En d' autre mots car je ne suis pas Eluard, que jamais on ne nous dicte notre conduite et que l' on décide de ce qui est digne ou pas de nous. Liberté.
samedi 11 décembre 2010
La deuxième moitié platonicienne
Waterhouse: hylas et les nymphes
A l' heure où j' errerai, fantôme d' opéra,
Comme un ange déchu qui aucun ciel ne souhaite,
J' aimerais balader une osseuse silhouette
Dans d' idylliques lieux où mon coeur espéra.
Je ne hanterai pas de manoir écossais;
Pas même lavandière des bretonnes landes,
Je n' irai pas gémir aux bois de Brocéliande,
Ni grincer dans les meubles où tu t' adossais.
Mais dans tous les musées que nous aimions naguère,
Jaillis d' anciens portraits, mes yeux te hèleront;
Les pans de mon linceul comme des ailerons,
Sillonneront les lacs où nous n' allons plus guère.
Le vent criera mon nom le long des bords de mer
Hors du temps qui brandit sa terrible balance,
Et dans le monastère où s' entend le silence,
Je pleurerai le sort des êtres qui s' aimèrent.
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Isabelle,
RépondreSupprimerThis is all so atmospheric!
The yolk and white of the same egg, platonic half.
That line from Yeats.
The Waterhouse paintings have always 'hit' me, not only agreable, but as if they had found the 'me' in me, had scooped out and placed me somewhere I always felt I should wish to be.
You have a poetic style -- I judge this a full language away -- a style delicate and airily sensual.
I've visited this land, this style, this mindset. I've worn its clothes. I've lain down in the comfort of its tents.
Thanks for bringing back its flavor to me.
Trulyfool
Well, congratulations, you understood it better than a french,although my friend often blames my abstruseness..I also love Waterhouse because he' s disturbing more than a psychoalanysis...
RépondreSupprimerI' m proud to bring you clothes while you seem to be so cold, your last productions are not very happy, you have a benevolent and disinterested friend over the sea.
Isabelle.
Découverte musicale extraordinaire, un vrai régal !Merci pour ce morceau " divin ".
RépondreSupprimeroui j' aime beaucoup la mystique profane ou sacrée, c' est du Laurie Anderson version hébraïque:-)
RépondreSupprimerUn poême qui parle parle au coeur, il interroge l'essentiel avec beauté et sincérité.
RépondreSupprimerma zeta,coeur, beauté et sincérité...Tu es bien placée pour en parler!Chez toi, même Max est humain:-)
RépondreSupprimerEnfin un peu de reconnaissance pour le monde canin!
RépondreSupprimerAlors que Pas Zeta me lisait ton poême si splendide et émouvant, j'ai senti, pour la première fois, une larme rouler sur ma gueule.
C' est exactement ce que ça m' a fait quand ta maîtresse a quitté le musée de la musique et ce petit salon de thé lounge.tu aurais dû venir, tu as loupé!Séréna a salué Hello Kitty pour toi et moi je t' envoie plein de caresses.
RépondreSupprimerQuelle atmosphère !
RépondreSupprimerLes amours déchues ont parfois du bon ;)
Merci the célinette, les déceptions liées à l' EDf sont plus électriques et plus comiques:-)
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