Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer En d' autre mots car je ne suis pas Eluard, que jamais on ne nous dicte notre conduite et que l' on décide de ce qui est digne ou pas de nous. Liberté.
samedi 25 décembre 2010
Equinoxe
Giotto: nativité
Satan crut triompher en son rictus de hyène;
Quel clair - obscur combat en l' être se livrait,
Pour sauver le bon grain en plein coeur de l' ivraie,
Quand l' Aube s' imposait aux ténèbres païennes.
En vain son vil blasphème affreux comme un crachat
Lâcha-t-il au monde une imprécation maudite,
Depuis des décennies la sagesse médite
L' incroyable miracle d' un divin rachat.
L'époque a beau varier, que changent les décors,
Tant pis si les libres penseurs s' en incommodent,
Même si l' air du temps souffle bien d' autres modes,
Je sais que je suis âme avant que d' être corps.
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Isabelle,
RépondreSupprimerMy knowledge of French is halting, but I do spend time with your poems. In this case, I noticed (!) powerful end rhymes. Particularly first/last lines of each stanza.
Very hard to come up with those -- their conceptual punch along with the sound. I'm impressed.
As for soul. It's been a hard time here re-infusing into that word -- which I see as one of 25 or so most potent in a poetry repertory (perhaps I exaggerate?) -- replenishing the kind of meaning you offer here.
You do it. In North America, at least, outside exclusively religious contexts, the word is suspect. When I've used it (and I promise to do so soon for my blog -- watch for it), readers tend to pass over in embarrassment, as if the world of science from, say Descartes onward, had gone by without my notice.
Well. Hold me to this vow. 'Soul' (perhaps even in French) will show its glory. Soon.
Trulyfool
soul,truly, fool, that words speak to me, merry christmas my far, far friend!
RépondreSupprimerPetite réponse à la musique et à Giotto.
RépondreSupprimer( Et à leur Muse ).
Dire les yeux
en robe de nuit
chambre de concorde
par le tutoiement de l' enfant
qui ne peut encore comprendre
Un ballon qui étouffe
notre morale ordinaire
elle passe par les pieds et les mains
dense touffe des flocons piégés
balle tutélaire.
Noël 2010.
Jolie danse et joli bal que vous venez de faire neiger sur ce blog! une strophe pour l' innocence et un pied de nez à la culpabilité!Merci.
RépondreSupprimerFantastique sens du rythme.
RépondreSupprimerIntéressant les "ténèbres paiennes".
Ha ha! mais qui a éteint la lumière? merci ma Zeta, je m' attendais à un commentaire plus polémiste te connaissant,le champagne nous attendrit comme des dindes marinées:-)
RépondreSupprimerTu as raison j'ai trop gloussé. Cependant, l'humanité n'avance-t-elle pas de toute façon dans les ténèbres? La fin du pauvre Jésus éloigne encore davantage la perpective d'un éventuel rachat, on ne l'y reprendra plus.
RépondreSupprimerQuant à notre âme, qu'elle existe ou pas, qu'elle pèse 21 grammes ou rien du tout l'important n'est-il pas de la conjuguer avec le corps? Mens sana in corpore sano, n'est-ce pas?
En tout cas , la tienne fait monter le cours de l' or, très beau com ! c' est pas toujours facile de faire les accords, je te renvoie à grand corps malade: moi, mon coeur, ma tête et mes couilles...
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